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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/25

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intervalle qui nous en sépare. Malgré leur imperfection, elles prouvent incontestablement l’existence des équations séculaires du mouvement de la Lune et de son anomalie, la nécessité d’y avoir égard et celle d’accélérer le mouvement de l’anomalie donné par nos Tables. Je ne balance donc point à proposer aux astronomes : 1o d’accroître d’environ par siècle, le mouvement de cette anomalie, qui me paraît avoir été bien déterminée, pour le commencement de 1750, par les observations de Bradley ; 1o d’appliquer à ce mouvement une équation séculaire additive égale à de celle du moyen mouvement. Je ne doute point que ces corrections n’augmentent l’exactitude de ces Tables si importantes pour la navigation et la géographie, et qui sont d’une grande précision relativement aux inégalités périodiques, mais que leurs erreurs sur les moyens mouvements écartent déjà d’une demi-minute, au moins, des observations faites dans ces dernières années, vers l’apogée de la Lune.


addition au mémoire précédent.

Albatenius, le plus célèbre des astronomes arabes et très exact observateur, corrigea les éléments des Tables lunaires de Ptolémée ; il trouva que le moyen mouvement synodique de ces Tables satisfaisait aux éclipses observées de son temps, c’est-à-dire années égyptiennes environ après leur première époque. Dans cet intervalle, leur mouvement synodique a surpassé un nombre entier de circonférences de Le mouvement synodique des Tables actuelles, augmenté de par siècle, a surpassé dans le même intervalle de temps un nombre entier de circonférences de La différence, représente la différence des équations séculaires de la Lune, à la première époque des Tables de Ptolémée, et années égyptiennes après. Cette différence, par nos Tables, est ce qui ne surpasse la précédente que de Cet accord remarquable est