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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/260

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L’inégalité dépendant de l’argument disparaît donc de cette expression, en portant même l’approximation jusqu’aux quantités de l’ordre La même analyse s’étend généralement aux inégalités lunaires à longue période, dont l’argument ne dépend que des éléments du mouvement lunaire, ou n’est censé varier que par la variation de ces éléments.

En intégrant, relativement à ce genre d’inégalités, l’équation différentielle (1), on a on a de plus ainsi ces inégalités disparaissent, comme dans des expressions de et de

Les résultats précédents donnent lieu à une considération importante pour les calculs suivants. Le développement de donne

d’où l’on tire

Le terme quoique de l’ordre est peu différent de l’unité ; car étant à fort peu près et étant égal à ce terme est égal à ce qui ne diffère de l’unité que de ou d’un cinquième, à fort peu près. Cette valeur considérable du second terme de l’expression de en série, change considérablement les diviseurs très petits dans lesquels cette expression entre, et par conséquent les inégalités à longue période que ces diviseurs rendent sensibles. Il faut donc, dans le calcul de ces inégalités, porter, comme dans celui de la précision jusqu’aux termes de l’ordre C’est ce que nous allons faire.