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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/302

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Pour une autre tranche dont serait la densité, on aurait encore

on a donc

Considérons maintenant, comme nous l’avons fait ci-dessus, le mélange de deux gaz. Soient la répulsion, à la distance du calorique d’une molécule du premier gaz, par le calorique d’une autre molécule de gaz, et l’attraction du calorique d’une de ces molécules, par une autre molécule ; on aura, par ce qui précède, la répulsion du premier gaz situé au-dessus du plan par le même gaz situé au-dessous, égale à

Soient la répulsion du calorique du second gaz par le calorique du premier gaz, et l’attraction du calorique du second gaz par une molécule du premier ; on trouvera par l’analyse précédente la répulsion du second gaz situé au-dessus du plan par l’action du premier gaz situé au-dessous, égale à

En désignant par et pour le second gaz, relativement au premier, ce que nous avons désigné par et pour le premier gaz, relativement au second, on aura

pour la répulsion du premier gaz placé au-dessus du plan par le second gaz placé au-dessous. Enfin, et désignant, pour le second gaz, ce que et signifient pour le premier, on aura

pour la répulsion du second gaz placé au-dessus du plan par le second gaz placé au-dessous. En nommant donc la pression du fiuide à sa surface supérieure, on aura