Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/304

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exactement représentée par les dilatations d’un volume de gaz soumis à une pression constante, ou par les degrés du thermomètre à air, que l’on peut ainsi regarder comme le thermomètre de la nature. Deux corps à la température de l’espace supposé ne changent point de température par le contact, car leurs surfaces, qui ne se touchent point, devant rayonner comme avant le contact, la chaleur intérieure de chacun d’eux doit rester la même. Si le premier de ces corps est une couche polie d’une mince épaisseur, elle réfléchira en grande partie le calorique qu’elle reçoit, et n’en éteindra qu’une petite partie à laquelle son rayonnement sera proportionnel. Mise en contact avec le second corps, elle n’en changera point la température. On conçoit ainsi que le poli d’un corps ne change point sa température intérieure.


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