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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/340

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L’intégrale de cette dernière équation dépend, comme on sait, de la rectification des sections coniques.

Ayant ainsi et en fonction de > ou du temps, on aura, par le numéro cité, et au moyen des équations

car les deux membres de cette dernière équation sont, par ce qui précède et par le numéro cité, les expressions de

Je vais maintenant parvenir d’une autre manière aux équations (1) et (2). Je reprends pour cela les équations (5) et (6) du no 2 du Livre XV de la Mécanique céleste [1]. En y changeant en et en négligeant le carré de l’excentricité de l’orbite du satellite, elles deviennent

étant le moyen mouvement du satellite et la longitude de son nœud ascendant sur l’orbite de Saturne, comptée d’un point fixe. La fonction est ce que j’ai désigné par cette lettre dans le no 35 du Livre VIII de la Mécanique céleste ; et il résulte de l’expression que j’ai donnée de sa valeur, qu’en négligeant les quantités périodiques dépendant des sinus et cosinus des moyens mouvements de Saturne et du satellite, on a

étant le sinus de la latitude du satellite, au-dessus de l’équateur de Saturne. On a

étant l’arc de l’orbite du satellite, compris entre ce satellite et l’orbite de Saturne, ce qui donne, en négligeant les inégalités périodiques

  1. Œuvres de Laplace, T. V, p. 370.