est celle de Tcheou-kong, frère de Vou-vang, dans la ville de Loyang. Selon la tradition, un gnomon de pieds donnait, à midi, l’ombre de pied pouces au solstice d’été. Cette ombre est dans l’ancien Livre de Tcheou-li et ailleurs, et les auteurs des Han supposent cette observation incontestable.
Loyang est la ville de Hon-an-fou dans le Hon-an ; selon l’observation du P. Régis, cette ville est à la hauteur de Le P. Démaille observa avec le P. Régis aussi bien qu’à Caifongfou et Hang-tcheou.
pied pouces d’ombre pour un gnomon de pieds donne une latitude de près de en supposant la déclinaison de l’écliptique de Tcheou-kong gouvernait l’empire, pour son neveu, l’an avant J.-C, et c’est lui qui lit bâtir le palais impérial à Loyang. C’était une seconde cour de l’empire de Tcheou. Si l’on admettait donc une déclinaison de au temps de l’observation, on aurait une latitude de ce qui est remarquable.
C’est encore une tradition que, au solstice d’hiver, Tcheou-kong observa avec le même gnomon une ombre de pieds. Celte tradition n’est pas si sûre que la première. Cette ombre donnerait une vraie hauteur du centre, l’ombre d’été donne différence la moitié, serait l’obliquité de l’écliptique, ce qui est digne de remarque. Si l’on calculait seule l’ombre du solstice d’hiver, et, en supposant la déclinaison de on trouverait une latitude bien plus grande que par la hauteur solsticiale d’été. »
Dans le Tome II, page 21, de son Histoire de l’Astronomie chinoise publiée par le P. Souciet, le P. Gaubil attribue la même observation aux auteurs de l’Astronomie Sfefen, dans la même ville de Loyang ; mais, dans le manuscrit que je viens de citer, il rapporte ce qui suit (Connaissance des Temps pour l’année 1809, p. 394) :
« Les auteurs de l’Astronomie Sfefen ont marqué pour Loyang, aux deux solstices, les ombres observées par Tcheou-kong, et rapportées dans la première observation. Ces auteurs ont marqué des ombres