Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/130

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peut l’exprimer fort simplement de cette manière. Reprenons l’équation (5) du no 14 ; on en fera disparaître les signes d’intégration au moyen de l’équation (2) du no 29, qui donne, à la surface du sphéroïde,

ainsi, en fixant l’origine des rayons au centre de gravité du sphéroïde, ce qui fait disparaître en observant ensuite que est nul, et que, étant arbitraire, on peut supposer l’équation (5) du no 14 donnera

expression dans laquelle on doit observer que exprime la masse du sphéroïde, puisque, dans le cas de infini, la valeur de {\rm V} est égale à la masse du sphéroïde divisée par Cela posé, l’attraction du sphéroïde parallèlement à sera l’attraction perpendiculaire à ce rayon, dans le plan du méridien, sera enfin l’attraction perpendiculaire à ce même rayon dans le sens du parallèle sera L’expression de devient, relativement à la Terre supposée elliptique,

étant la masse de la Terre.

36. Quoique la loi de l’attraction en raison inverse du carré de la distance soit la seule qui nous intéresse, cependant l’équation (1) du no 10 offre une détermination si simple de la pesanteur à la surface des sphéroïdes homogènes en équilibre, quel que soit l’exposant de la