Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/237

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et étant relatifs à la surface de la mer, et , et se rapportant à la surface du sphéroïde. En représentant par la profondeur très-petite de la mer, on aura ce qui donne

et par conséquent, le rayon moyen de la Terre étant pris pour unité, on aura, à très-peu près,

or on a

et étant relatifs à la surface de la mer ; on a pareillement

et étant relatifs à la surface du sphéroïde ; on a donc

partant, on aura, à très-peu près,

(8)

Cette équation n’est pas restreinte, comme l’équation (1) du no 1, à la condition que et soient les mêmes pour toutes les molécules situées sur le même rayon ; il est facile de voir qu’en remplissant cette condition, ces deux équations coïncident.

Maintenant, si l’on ajoute l’équation (6), multipliée par à l’équation (7), multipliée par on aura, en l’intégrant,

(9)