Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/260

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Si, dans les parties des forces solaires (A) du no 16 qui sont multipliées par le sinus et le cosinus de l’angle on substitue, au lieu de et de leurs valeurs, chacune de ces parties se développera en sinus et cosinus d’angles de la forme en sorte que l’on aura

le signe des intégrales finies servant ici à désigner la somme de tous les termes de la forme et dans lesquels le premier membre de chacune de ces équations peut se décomposer.

Le plus considérable de ces termes est celui qui dépend de l’angle et qui produit le flux et le reflux de la mer, dans le cas que nous avons examiné ci-dessus, où le Soleil serait mû uniformément dans le plan de l’équateur, en conservant toujours la même distance à la Terre. Les autres termes peuvent être considérés comme le résultat de l’action d’autant d’astres particuliers, mus uniformément dans le plan de l’équateur. C’est de la combinaison des flux et reflux partiels dus à l’action de tous ces astres que se compose le flux et le reflux total dû à l’action du Soleil.

Si l’on nomme la masse de l’astre fictif dont l’action produit le terme dépendant de l’angle et sa distance au centre de la Terre, on aura

ou

On a vu dans le numéro précédent que, le Soleil étant supposé mû uniformément dans le plan de l’équateur avec un mouvement angulaire égal à la partie de l’expression de la hauteur de la mer dé-