Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/307

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partie, et où l’on peut supposer En observant que

elle devient

et, en l’égalant au résultat de l’observation , on a

résultat conforme à celui que les observations syzygies nous ont donné dans le no 26, mais d’un signe contraire au résultat trouvé dans le no 28 par la comparaison des observations périgées et apogées. Il suit de là que l’on peut négliger les termes dépendants de , jusqu’à ce qu’un très-grand nombre d’observations en ait fixé la véritable valeur.

33. On a vu, dans le no 29, que les marées du soir doivent l’emporter à Brest sur celles du matin dans les quadratures de l’équinoxe du printemps, et que le contraire a lieu dans les marées quadratures de l’équinoxe d’automne. Pour vérifier ce phénomène, j’ai ajouté, dans onze quadratures vers les équinoxes du printemps, l’excès des marées du soir sur celles du matin, le premier et le second jour après la quadrature. La somme de ces excès a été de . J’ai trouvé pareillement pour la somme des excès des marées du matin sur celles du soir, dans treize quadratures vers les équinoxes d’automne. Le milieu entre ces observations donne pour l’excès d’une marée du soir sur celle du matin dans les quadratures de l’équinoxe du printemps, ou d’une marée du matin sur celle du soir dans les quadratures de l’équinoxe d’automne.

Nous avons trouvé, dans le no 28, pour l’excès des marées du soir sur celles du matin dans les syzygies des solstices d’été. Cet excès est au précédent, suivant la théorie, dans le rapport de à