Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/331

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En faisant donc

les quatre équations précédentes donneront celles-ci

Ces deux équations sont évidemment celles des oscillations de la mer, en lui supposant la profondeur et dans ce cas on peut déterminer la valeur de ainsi que celle de par le Chapitre I de ce Livre ; on aura donc ainsi la valeur de par l’analyse exposée dans ce Chapitre.

Nous avons observé, dans le no 37 du Livre I, que, étant la hauteur du baromètre dans l’état d’équilibre, ses oscillations sont représentées par la formule et par conséquent par celle-ci

Il est facile de voir, par le no 37 du Livre I, que est le rapport de la hauteur de l’atmosphère au rayon terrestre, en supposant la densité de l’air et sa température partout les mêmes ; or on trouve par l’expérience qu’à la température de la glace fondante la densité du mercure est à celle de l’air à peu près dans le rapport de à l’unité, et comme la hauteur moyenne du baromètre est d’environ il en résulte que À des températures plus élevées, la valeur de augmente. Pour avoir une idée des oscillations du baromètre, nous supposerons la température telle que ce qui est une des profondeurs de la mer pour lesquelles nous avons déterminé, dans le no 11, la valeur de qui sera dans ce cas celle de  ; nous supposerons, de plus,