Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/332

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ce qui est encore une des profondeurs de la mer que nous avons considérées ; la valeur de sera celle qui est relative à cette profondeur. En substituant donc pour ces valeurs, et pour et les quantités que nous avons trouvées dans le no 11, en considérant ensuite que et que le rayon terrestre est égal à mètres, on aura, pour déterminer les oscillations du baromètre,

Si l’on suppose le Soleil et la Lune en conjonction ou en opposition dans le plan de l’équateur, et dans leurs moyennes distances, où à fort peu près, on aura à l’équateur pour la différence de la plus grande élévation à la plus grande dépression du mercure dans le baromètre. Cette quantité, quoique très-petite, peut être déterminée par une longue suite d’observations barométriques faites entre les tropiques, où les variations du baromètre sont peu considérables : ce phénomène est digne de l’attention des observateurs.

L’action du Soleil et de la Lune excite un vent correspondant au flux et au reflux de la mer ; déterminons la force de ce vent à l’équateur, dans les suppositions précédentes. Pour cela, nous reprendrons la première équation de ce numéro, et nous y ferons  ; elle donnera

or on a de plus, on a, par les no 4 et 11,