Ces valeurs ont donné les éléments suivants de l’orbite relative de la comète autour de Jupiter :
- Nœud ascendant sur l’orbite de Jupiter
- Inclinaison
- Demi-grand axe
- Rapport de l’excentricité au demi-grand axe
- Lieu du périjove
- Entrée dans la sphère d’attraction de Jupiter
De là on a conclu les valeurs suivantes de et de leurs différentielles au moment de la sortie :
Au moyen de ces valeurs, on a déterminé l’ellipse que la comète a décrite autour du Soleil au sortir de la sphère d’activité de Jupiter, et l’on a trouvé son demi-grand axe égal à et le rapport de l’excentricité au demi-grand axe égal à ce qui donne la distance périhélie égale à Avec une pareille distance périhélie, la comète sera toujours invisible. On voit donc que l’attraction de Jupiter a pu rendre cet astre visible en 1770, d’invisible qu’il était auparavant, et le rendre ensuite invisible depuis 1779, et l’on conçoit qu’une infinité d’autres variations dans les éléments, que l’action des planètes a pu produire, donnent des résultats semblables. Il me paraît donc que c’est à l’action de Jupiter qu’il faut attribuer le double phénomène que nous nous sommes proposé d’expliquer.
De toutes les comètes que nous connaissons, cette comète est celle qui a le plus approché de la Terre ; elle a dû en éprouver une action sensible. Déterminons par les formules du numéro précédent l’altération que cette action a produite dans la durée de sa révolution sidérale. En adoptant les derniers éléments que nous avons donnés de cette comète, en fixant l’origine du temps au ce qui est à peu près le moment de la plus grande proximité de la comète à la Terre, enfin en prenant un jour pour unité de temps, on a, en