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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 5.djvu/217

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LIVRE XIII.

Parmi les inégalités lunaires, celle que l’on nomme variation augmente, dans les syzygies, la parallaxe de la Lune et sa vitesse angulaire de quantités constantes ; elle les diminue des mêmes quantités dans les quadratures. Relativement à cette inégalité, est égal à et, dans les syzygies, le cosinus de est l’unité ; il est dans les quadratures. La théorie lunaire donne, par rapport à cette inégalité, et De plus, on verra dans la suite que est à fort peu près égal à en sorte que l’on peut supposer, en négligeant la valeur de

ce qui donne

On peut, vu la petitesse de substituer sans erreur sensible au lieu de dans le facteur de cette quantité ; on aura donc égard à l’inégalité de la variation, dans la valeur de en multipliant par dans les syzygies, et l’on y aura égard dans les quadratures en multipliant par

4. Soit le carré du cosinus de la déclinaison du Soleil à l’instant de la syzygie ; on aura, par le no 2,

or on a

en négligeant donc, comme nous l’avons fait, on aura