SUR CET OBJET.
1. Les Chaldéens ont connu l’accélération du mouvement de la Lune lorsqu’elle va de son apogée à son périgée, et sa diminution en allant du périgée à l’apogée. Ils supposaient cette accélération et cette diminution constantes et de minutes sexagésimales par jour, ce qui répond à une équation du centre d’environ Nous ignorons l’inclinaison qu’ils supposaient à l’orbite lunaire. Ils avaient reconnu, par les observations des éclipses, les mouvements des nœuds et de l’apogée de cette orbite, et ils avaient formé la période remarquable de pendant lesquels la Lune fait révolutions à l’égard du Soleil, révolutions anomalistiques et révolutions par rapport à ses nœuds. Ils ajoutaient de la circonférence à dix-huit circonférences pour avoir le mouvement sidéral du Soleil dans cet intervalle, ce qui suppose l’année sidérale de la même que l’année tropique admise par les plus anciens astronomes. Il paraît donc que la précession des équinoxes était inconnue aux Chaldéens.