Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 8.djvu/22

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De la première de ces équations, on conclura la deuxième donnera

cette valeur de substituée dans la troisième, donnera

d’où l’on conclura et partant en combinant de la même manière la quatrième et la cinquième, … équation, on aura l’expression de et ainsi du reste, et l’on déterminera par l’équation

4. Si l’on appelle équation du premier ordre une équation aux suites récurrentes, équation du deuxième ordre une équation telle que celle du problème I, équation du troisième ordre une équation telle que celle du problème II, et ainsi de suite, on voit qu’il est toujours possible d’abaisser par la méthode précédente une équation d’un ordre quelconque à une autre d’un ordre inférieur, pourvu que, dans une supposition particulière pour l’équation de l’ordre devienne de l’ordre et lamême méthode aurait encore lieu si la différence constante, au lieu d’être l’unité, était un nombre quelconque ; il serait inutile de nous arrêter sur cela davantage : nous allons présentement donner quelques applications de cette théorie.

5. Les problèmes les plus compliqués de toute la théorie des hasards ont pour objet la durée des événements, et l’on va voir avec quelle facilité ils peuvent être résolus par la méthode des suites récurro-récurrentes.

PRINCIPE.

La probabilité d’un événement est égale à la somme des produits de chaque cas favorable par sa probabilité divisée par la somme des produits de chaque cas possible par sa probabilité, et si chaque cas est également