Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 8.djvu/65

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dent, et, en cela, elle est bien plus conforme aux probabilités, car on sent aisément que ce milieu doit être pris plus près des deux observations qui coïncident que ne le donne la méthode des milieux arithmétiques.

Voici maintenant une petite Table que j’ai construite pour l’usage des observateurs. Comme la valeur de a été supposée dans nos calculs moindre que celle de je l’ai fait successivement égale à jusqu’à j’ai calculé ensuite les valeurs de qui y correspondent. Si la valeur de tombait entre deux de ces décimales, il serait facile de conclure par interpolation.

On doit observer, pour l’usage de cette Table, que exprime la distance de celle des deux observations extrêmes qui s’éloigne le plus de l’observation intermédiaire, au milieu que l’on doit choisir entre les trois observations.


VI.


La théorie précédente m’a conduit aux considérations suivantes, qui peuvent n’être pas inutiles dans la Théorie des hasards, et par lesquelles je terminerai ce Mémoire.

Je suppose que Joue avec à croix ou pile, à ces conditions : savoir que, si amène croix au premier coup, lui donnera deux écus ; qu’il lui