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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/128

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ment situés sur le même rayon Il est facile de conclure pareillement de l’équation (14) que la valeur de est la même pour tous ces points ; enfin l’équation (1) donne, en l’intégrant et en considérant que la profondeur du fluide est toujours fort petite,

étant la distance primitive du point du fluide que l’on considère à la surface du sphéroïde ; la détermination du mouvement de tous les points du fluide se trouve ainsi réduite à l’intégration des équations (16) et (17) ; or la loi du mouvement de l’astre étant supposée connue, on aura et en fonctions du temps ainsi on pourra intégrer ces équations par les méthodes connues.

IX.

Nous avons supposé dans les articles précédents, la densité du fluide égale à zéro, et cela nous était nécessaire pour connaître la figure qu’il peut prendre ; supposons maintenant quelconque ; pour intégrer dans cette supposition les équations (12) et (13) de l’article VII, il est nécessaire de connaître et nous avons vu (art. V) que est l’attraction horizontale dans le sens du méridien d’un sphéroïde dont la densité est et le rayon et que est l’attraction horizontale du même sphéroïde dans le sens du parallèle ; or j’ai fait voir ci-dessus (voir les recherches précédentes Sur la loi de la pesanteur à la surface des sphéroïdes homogènes)[1] que l’on a

et

où l’on doit observer : 1o que est pareille fonction de et de

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