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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/284

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pourvu que le mouvement de ses nœuds fût extrêmement lent ; on s’en assurera d’ailleurs de la manière suivante.

Pour cela, nous observerons que, parmi les termes de la seconde classe qui (art. XXVI) forment l’expression de il n’y a que ceux de la forme

dans lesquels est égal à ou en diffère extrêmement peu, qui puissent influer sensiblement sur la précession des équinoxes et sur la nutation de l’axe de la Terre, parce que, dans les calculs auxquels conduit la détermination de ce phénomène, ces termes deviennent d’autant plus grands que est plus petit ; on peut donc négliger dans l’expression de les termes de la forme précédente dans lesquels est égal, par exemple, au double du moyen mouvement de la Lune dans son orbite, et ne conserver que ceux dans lesquels est égal au moyen mouvement du nœud de l’orbite lunaire. Il suit de là que, dans le développement de

il suffit de conserver les termes de la forme

et de celle-ci

représentant le moyen mouvement du nœud, et l’on aura, par l’article XXVI, pour une suite de termes de la forme

et de celle-ci

et cette valeur de sera d’autant plus exacte que sera plus petit par