Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/285

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rapport à or il est clair que l’on trouvera la même suite en développant l’expression

de dont nous avons fait usage, pourvu que dans ce développement on ne conserve que les termes de la forme

donc, quelle que soit la rapidité du moyen mouvement de la Lune dans son orbite, les résultats relatifs à la précession des équinoxes et à la nutation de l’axe de la Terre, que nous avons tirés précédemment de l’équation

seront toujours vrais, si le moyen mouvement du nœud de l’orbite est très lent par rapport au mouvement de rotation de la Terre, et comme il n’en est que on peut regarder ces résultats comme très approchés, quand bien même la rapidité du mouvement de la Lune dans son orbite produirait une erreur sensible sur la valeur précédente de

Addition à l’article I.

Lorsqu’on cherche a priori la figure d’un sphéroïde homogène de révolution infiniment peu différent de la sphère dans le cas de l’équilibre, on est conduit à une équation différentielle d’un degré infini qui indique conséquemment que le problème est susceptible d’une infinité de solutions (voir Mémoires de l’Académie, IIe Partie, p. 536 et suiv. ; année 1772)[1], et, quoique je sois parvenu à exclure un grand nombre de figures, il me paraît cependant extrêmement vraisemblable qu’il y en à une infinité d’autres que la sphère qui satisfont à l’équi-

  1. Œuvres de Laplace, T. VIII, p. 496.