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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/303

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suppose, en effet, dans l’équation (6’) de l’article XXII cl qu’on la retranche de l’équation (5’) ; si l’on retranche pareillement les équations (7) et (9) du même article, des équations (6’) et (7’), on aura en faisant et

On cherchera donc par les méthodes que nous avons données précédemment pour cet objet ; on déterminera ensuite, par les mêmes méthodes, et d’où il sera facile de conclure tout ce qui est relatif aux oscillations de l’atmosphère.


XXXVI.

Considérons d’abord le cas où l’air recouvre immédiatement le sphéroïde terrestre ; on aura et les équations (5’), (6’) et (7’) deviendront

En comparant ces équations aux équations (6), (7) et (9) de l’article XXII, on voit qu’elles sont les mêmes que celles d’un fluide incompressible et infiniment rare, dont la profondeur est et dont exprime la hauteur au-dessus de la surface d’équilibre ; il nous sera donc facile, par la méthode de l’article XXVII, d’avoir lorsqu’on connaîtra pour cela, nous observerons qu’à la surface de la nier la pression de l’atmosphère équivaut à celle d’une colonne d’eau de pieds ; d’ailleurs, si l’on nomme la densité de l’eau, on