Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si les variables et sont telles que l’on ait

(2)
(3)

il est aisé de voir que l’équation (L) prendra cette forme

(V)

Il suit de là que toute équation linéaire aux différences partielles du second ordre est réductible à cette forme très simple

(Z)

et étant fonctions de et de il ne s’agit pour cela que de déterminer et de manière que ces variables satisfassent aux équations (2) et (3) ou, ce qui revient au même, à celle-ci

or, en intégrant ces équations par l’article III, on trouvera pour et pour une infinité de valeurs, parmi lesquelles on peut choisir les plus simples ; de ces valeurs, on tirera et en fonctions de et de et, en substituant ces expressions de et de dans l’équation (V), elle se transformera dans l’équation (Z), qui à toute la généralité de l’équation (L), et qui, à cause de la simplicité de sa forme, sera l’objet des recherches suivantes.

Si l’on applique maintenant à l’équation (Z) les raisonnements de l’article IV, on trouvera que son intégrale, toutes les fois qu’elle est