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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/342

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partant

d’où l’on tire étant une fonction arbitraire de en sorte que la quantité que nous avons nommée est ici égale à Toutes les fois donc que l’on aura entre et une équation de la forme la valeur de sera donnée, en vertu de l’équation (A), par une suite ordonnée suivant les puissances de pourvu qu’après les différentiations on suppose

Si l’on a on aura le beau théorème que M. de la Grange a trouvé par induction dans les Mémoires de Berlin pour l’année 1769, et si de plus on suppose on aura le théorème de Taylor, que nous avons démontré dans l’article II.

En général, s’il existe entre et une équation quelconque, on y substituera au lieu de et l’on en tirera la valeur de en si l’on substitue ensuite cette valeur dans et dans pour en former et l’équation (A) donnera l’expression de en série, pourvu que l’on suppose après les différentiations.

VIII.

On peut généraliser le théorème de l’article précédent et l’étendre à un nombre quelconque de variables ; pour cela, considérons les deux équations

et étant des fonctions quelconques des quantités et et supposons qu’il s’agisse de développer une fonction quelconque de ces mêmes quantités dans une suite ordonnée par rapport aux puissances et aux produits de et de le problème se réduit évidemment (art. I) à déterminer le terme de cette suite, et l’on a, par le