que si la masse eût été entièrement solide. Pour le faire voir, il suffit de prouver que la valeur de sera la même dans la supposition dda masse en partie fluide et dans celle de la masse entièrement solide ; or, si l’on considère qu’après un temps quelconque la figure de la masse et la manière dont elle se présente à l’action des forces attractives ne peuvent différer dans ces deux hypothèses que de quantité de l’ordre si l’on se rappelle d’ailleurs que ces forces ne sont elles-mêmes que de l’ordre il est aisé d’en conclure que la différence des valeurs de dans ces mêmes hypothèses, ne peut être que de l’ordre et qu’ainsi en négligeant les quantités de cet ordre on pourra supposer nulle la différence des valeurs correspondantes
Imaginons présentement que la masse dont nous venons de parler soit la Terre elle-même, que nous regarderons d’abord comme un sphéroïde de révolution très peu différent d’une sphère et recouvert d’un fluide de peu de profondeur : l’action du Soleil et de la Lune excitera dans le fluide des oscillations et des mouvements dans le sphéroïde ; mais ces mouvements et ces oscillations doivent, par ce qui précède, être tellement combinés que, après un temps quelconque, la valeur de qui en résulte soit la même que si la Terre eût été entièrement solide. Cherchons d’abord cette valeur dans cette dernière supposition.
Pour cela, soient, à l’origine du mouvement,
il est clair que tous les changements qui arriveront dans le mouvement du sphéroïde après le temps se réduisent aux variations de