et Supposons conséquemment que, après ce temps, se change en en et en on sait, par la théorie de la précession des équinoxes, que les seuls termes auxquels il soit nécessaire d’avoir égard sont ceux qui croissent proportionnellement au temps ou ceux qui, étant périodiques, sont multipliés par des sinus ou des cosinus d’angles croissant très lentement et divisés par les coefficients du temps dans ces angles : de là vient que, parmi les termes périodiques qui entrent dans les formules de la précession et de la nutation, il n’y a de sensibles que ceux qui dépendent du mouvement des nœuds de l’orbite lunaire. On peut donc, en n’ayant égard qu’à ces termes, supposer et constants pendant un très petit intervalle, comme celui d’un jour, et qu’ils ne changent que d’un jour à l’autre.
Concevons maintenant que le plan fixe sur lequel on projette les mouvements des molécules de la Terre passe par son centre et forme l’angle avec l’écliptique, et que l’intersection de ces deux plans forme l’angle avec la droite invariable d’où nous faisons commencer l’angle on aura durant le premier jour et en supposant et constants
étant fonction de et des quantités et qui déterminent la position du plan de projection. Après un nombre quelconque de jours, cette valeur de ne sera plus égale à mais il est visible qu’elle sera pareille fonction de et que l’est de et si donc on désigne par la variation de après un temps quelconque, on aura, en négligeant les quantités de l’ordre
Quoique la connaissance de ne soit pas nécessaire, nous allons cependant, pour plus de clarté, le déterminer ; on peut, dans ce calcul, regarder sans erreur sensible la Terre comme une sphère.