dans cette expression en ce qui donne
et, en changeant en en et réciproquement, on aura la probabilité de pour gagner la partie, et l’on trouvera pour cette probabilité ; c’est ce dont il est facile de s’assurer d’ailleurs en considérant que, ou devant nécessairement gagner la partie, la somme de leurs probabilités doit être égale à l’unité.
Maintenant, si l’on suppose les adresses des deux joueurs égales, et, par conséquent, l’expression précédente de devient ce qui ne fait rien connaître ; mais, en différenciant le numérateur et le dénominateur de cette expression par rapport à on trouve que dans ce cas en sorte que les probabilités des deux joueurs et sont en raison du nombre de leurs jetons : leurs mises respectives doivent donc être dans le même rapport. Examinons présentement le changement que doit occasionner dans leur sort une inégalité quelconque entre leurs adresses.
Soient la plus grande et la plus petite ; on changera successivement, dans l’expression de en et on aura ainsi deux valeurs qui auront lieu suivant que sera le plus fort ou le plus faible : la véritable expression de sera donc égale à la moitié de la somme de ces deux valeurs ; d’où l’on tire
on peut mettre cette expression sous cette forme