diminue ; la valeur de que l’on tirera de cette équation jouira donc du même degré de probabilité que or, si l’on suppose et très considérables, il sera extrêmement probable, par l’article XVIII, que diffère très peu de donc, si l’on nomme la racine positive et moindre que l’unité de l’équation
il sera très probable que l’adresse est très approchante de en sorte que, si et étaient infinis, il serait infiniment probable que la différence de et de est moindre qu’aucune grandeur donnée. Cette valeur de a d’ailleurs l’avantage de nous faire connaître le rapport des coups gagnés aux coups perdus par le joueur car, si l’on nomme le nombre des premiers et celui des seconds, l’adresse doit être très peu différente de en sorte que l’on a, à très peu près,
d’où l’on tire
Supposons encore que et ont joué parties avec la condition précédente, et parties dans lesquelles avait jetons et au commencement de chaque partie. Supposons ensuite que, sur ces parties, en ait gagné cela posé, pour déterminer les adresses de ces joueurs, nous nommerons celle de et le nombre inconnu de parties qu’il a gagnées sur les premières : l’équation donnera dans ce cas
Le nombre des parties que ce joueur a gagnées sur les dernières est on aura donc encore, en vertu de l’équation
En éliminant de ces deux équations, on aura une équation en