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RAFLAFLA, à Poiretapée.[1]
- Le sergent Larissol, qui t’donna son amour,
- Dev’nu tambour-major, sans tambour ni trompette,
- Pour suivre la consign’, dut partir un beau jour,
- En secret, d’ Vaugirard, emportant Ciboulette.
POIRETAPÉE, à Raflafla.
- Plus de doute,
- C’est ton père !
TOUS.
- Plus de doute,
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son ton père ! mon |
POIRETAPÉE, à Ciboulette.
- Beau tambour,
- Je suis bonne !
- J’te pardonne,
- Et j’t’ redonne
- Mon amour !
ENSEMBLE.
- Elle est bonne !
- Elle pardonne
- Et lui r’donne
- Son amour.
CROÛTE-AU-POT, à Raflafla.[2]
- Major, mon tourment est extrême,
- Accordez-moi vot’ fille que j’aime.
CIBOULETTE, à Poiretapée.
- Maman, mon tourment est extrême,
- Donnez-moi Croûte-au-pot que j’aime !
RAFLAFLA, à Poiretapée.
- La flamme de ces deux enfants
- Me rappelle notre bon temps.
- Toujours aussi fraîche et jolie,
- Je retrouve ma tendre amie ;
(À part.)
- Quel dégommage !…
POIRETAPÉE.
- Ô beau tambour !
- Comme au beau temps de notre amour,
- Je te retrouv’ mince et fluet.
(À part.)
- Dieu ! qu’il est laid !
RAFLAFLA, à Croûte-au-Pot,
- Puisque tu l’aimes tendrement
- Nous te l’accordons carrément !