Page:Lapointe - Une voix d’en bas - Échos de la rue, 1886.djvu/147

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Laissons la barbarie insulter notre tombe,
L’athéisme, à l’œil sec, outrager la raison ;
Le passé, malgré tout, s’enfonce à l’horizon.
Levons-nous grands et purs dans ce monde qui tombe.

Que vos toasts, que vos chants, nés d’un nectar plus doux,
Portent aux cœurs aigris un fraternel délire.
Dans l’arbre de la paix taillez-vous une lyre ;
Et pour ne plus tomber, frères, relevez-vous !