Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de physiologie, leur expliquera tout le parti physiologique qu’on peut tirer de ces trucs littéraires, — se faire coller un œil de verre quelque part pour surprendre son monde. — « Coupeau avait rendu tripes et boyaux, il y en avait plein la chambre, le lit en était emplâtré, le tapis également et jusqu’à la commode qui se trouvait éclaboussée. — Dites donc, espèce de Borgia, donnez-moi de la jaune, de votre pissat d’âne premier numéro. » — Il est impossible de ne pas constater que le pontife du naturalisme finit par atteindre les dernières hauteurs du ridicule empesé. Ébloui et grisé par les belles pages de Claude Bernard, où il ne voit que des mots sans en comprendre le sens, Zola se lance lui-même dans des appréciations scientifiques. Ici, il me devient sincèrement pénible d’étaler tant de naïveté et d’ignorance. — « Quand Claude Bernard parle des vérités restreintes et précaires de la science biologique, on peut bien confesser que les vérités de la science de l’homme, au point de vue intellectuel et passionel (?) sont plus précaires et plus restreintes encore. » — « Ne pas savoir que science biologique veut dire science de la vie, et que par conséquent ce mot renferme la science de l’homme à tous les points de vue ! Je m’arrête ici ; je pourrais plonger plus avant le scalpel dans le roman morbide de Zola, mais il deviendrait malsain d’y fouiller plus longtemps. Il y a des gens qui fabriquent du chocolat avec de la brique