Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/236

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plusieurs ont été publiés d’abord dans la presse, et que d’autres ont été réimprimés à plusieurs éditions, on peut compter de ce fait 50 000 francs. Les Rougon-Macquart ont produit, en feuilleton : Nana, dans le Voltaire, 20 000 francs ; Pot-Bouille, dans le Gaulois, 30 000 francs ; le Bonheur des Dames, la Joie de vivre, Germinal, l’Œuvre, la Terre, dans le Gil-Blas, 20 000 francs chacun ; l’Argent, dans le même, 30 000 francs ; le Rêve, dans la Revue illustrée, 25 000 francs ; la Bête humaine, dans la Vie populaire, 25 000 francs ; la Débâcle, dans la même, 30 000 francs, et le Docteur Pascal, dans la Revue hebdomadaire, 35 000 francs ; ce qui porte le prix de la ligne, de 18 000 lignes environ, entre un et deux francs ; soit 300 000 francs. — En mars 1893, le chiffre du tirage par volume se montait : La Fortune des Rougon, 26 mille ; la Curée, 36e ; le Ventre de Paris, 33e ; la Conquête de Plassans, 25e ; la Faute de l’abbé Mouret, 44e ; Son Ex. Eugène Rougon, 26e ; l’Assommoir, 127e ; Une page d’amour, 75e ; Nana, 166e ; Pot-Bouille, 82e ; au Bonheur des Dames, 59e ; la Joie de vivre, 44e ; Germinal, 88e ; l’Œuvre, 55e ; la Terre, 100e ; le Rêve, 88e ; la Bête humaine, 88e ; l’Argent, 83e ; la Débâcle, 125e ; le Docteur Pascal, 18e ; soit, 1 378 000 exemplaires. Chaque roman donne un droit de reproduction de 20 à 25 000 francs ; si on ajoute 500 000 francs pour le théâtre, on arrive environ à un total de 1 600 000