— Amours et Intrigues des grisettes de Paris, ou Revue des belles dites de la Petite Vertu. Paris, 1828, 1829, 1830, in-18, 180 pages. fig. (2), cat. Laporte, 1872, 8 francs.
Même genre que le précédent et aussi rare.
AMÉLIE DE SAINT-FAR, ou la fatale erreur, par Mme de C***, auteur de Julie, ou J’ai sauvé ma rose. Hambourg et Paris, 1808 et s. d. 2, vol. in-12, 248 et 232 pages.
Quelques bibliographes attribuent cet ouvrage érotique fort recherché à Mme Guyot et d’autres à Mme de Choiseul-Meuse. Il est certain que toutes deux ont écrit des œuvres assez lestes pour pouvoir sans jugement téméraire attribuer à l’une ou à l’autre la maternité peu flatteuse de cette production mousquetaire. Devant la crudité des expressions et la hardiesse des tableaux, on se demande comment une femme n’a pas au moins jeté son voile sur toutes ces nudités. Pigoreau qui était le contemporain de Mme de Choiseul dit dans sa Bibliographie biographico romancière : on a peut-être raison de lui attribuer : Eugénie, ou N’est pas femme de bien qui veut, 1813, 4 vol. in-12, et Entre Chien et Loup, 2 vol. in- 12, mais on a certainement tort de l’accuser d’avoir commis Amélie de Saint-Far.
L’AMI d’Anacréon, ou choix de chansons, par E. T. Simon (et Johanneau). Paris, 1804, in-8, 247 pp.,fig.
Chansons gaillardes et spirituelles, rare.
L’AMI de la joie, chansons grivoises et bachiques, anciennes et modernes, la plupart inédites, s. I. (Rouen 1806, in-12. Catalogue Tripier, 15 fr.
Recueil tiré à petit nombre contenant de nombreuses chansons gauloises qu’on trouve très rarement.
L’AMI des arts, livre des salons, Techener, 1843, grand in-8, frontisp. et fig. de Boulanger. (Cat. Laporte, 1874, 3 fr. 25).
Romantique. Pièces de Ch. Nodier, J. Janin, La Fizelière. etc.
LES AMIES sonnets (en rimes féminines), par le licencié Pablo de Herlaguez. Ségovie (Bruxelles), 1868, in-8. 20 pp.
Ces sonnets réalistes forment six pièces et n’ont été tirés qu’a 50 ex. : 2 pap. Chine, 4 grand pap., 44 petit papier de Hollande.
La Bibliographie Gay cite le sonnet de Sapho :
Furieuse, le yeux caves el les seins roides
Sapho, que la longueur de son désir irrite,
Comme une louve court le long des grèves froides.
Elle pense a Phaon oublieuse du rite,
Et voyant à ce point ses larmes dédaignées
Arrache ses cheveux immenses par poignées.
Puis elle évoque en des remords sans accalmies
Ces temps ou rayonnait, pure, la jeune gloire
