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LES NOCES.

 
Dans les vignes épars, mais à leur nid fidèles,
Les oiseaux vers les bois rentraient à tire-d’ailes ;
Et l’âme, vers le ciel prêt à la recevoir,
Partit dans un soupir sur les brises du soir.

Au bord de la forêt à l’orient ouverte,
De mille fleurs sans nom sa tombe fut couverte :
Le sol teint de son sang se montra généreux.

C’est ainsi qu’il mourut… heureux, trois fois heureux.