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XXI

LE PRINTEMPS D’UN PÈRE





En vain, de sa douce voix,
       Dans nos bois
La brise de mai soupire ;
Les chênes, mes vieux amis,
       Endormis,
Ne savent plus rien me dire.

En vain, lorsque je m’assieds,
       A leurs pieds,
Sourit l’œil bleu des pervenches,
Et voltigent les chansons
       Des pinsons
Sur les aubépines blanches.