Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/271

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FRANTZ


C’est par toi que ces champs ont. porté fruits et fleurs,
Ma belle ménagère !
Tu prends avec amour ta part de mes labeurs,
La mienne est plus légère.

Ces travaux sont moins durs que n’étaient mon repos,
Ma solitude oisive ;
Je sens, a tes côtés, mon cœur jeune et.dispos ;
Ta grâce me ravive.


BERTHE


Avant de trouver ton appui,
Mon cœur, sous sa gaîté frivole,
Succombait à ce vague ennui
Qu’une mère à peine console.

Mais aujourd’hui je sens par toi,
Sous ton regard qui me caresse,
Un bonheur pur de tout effroi,
Calme et fort comme ta tendresse.


LES JEUNES FILLES


Nous avons cueilli sur les prés
L’aubépine en fleur qui s’y penche,