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La ferme de mon père est d’ailleurs si voisine !
Je crains les médisants et les propos jaloux
Autant que les sorciers et bien plus que les loups.
Adieu ! votre chemin vers le château des fées
Sur ces roches, là-haut, de noirs sapins coiffées
Monte, et le mien descend le long de ce ruisseau ;
Allez à vos combats, je vais à mon troupeau. »
— « Déjà vous m’éloignez, ingrate, je demeure ! »
— « Déjà vous commandez et voulez que je pleure ? »
— « Je suis le plus prudent et je veux vous servir. »
— « Moi, je suis la plus faible, on me doit obéir. »
— « J’obéis ; mais qu’au moins, sans laisser de rancune,
J’emporte un souvenir de ma bonne fortune.
Je prends du bout des doigts, sans toucher au corset ;