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Page:Laprade - Les Voix du silence, 1865.djvu/37

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II

Petite fleur sur ma fenêtre


 
Petite fleur, sur ma fenêtre,
Dans ce champ long d’un demi-pas,
Fleuris pour consoler ton maître
Du grand jardin que je n’ai pas.

Lorsque accoudé sur mon pupitre,
Tout à coup je vois, en rêvant,
Le soleil qui dore ma vitre
Et ta tige qui tremble au vent ;