Page:Laprade - Poèmes évangéliques, Lévy, 1860.djvu/349

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Si j’ai mis dans le sang du fils qui vient de naître
Un peu du vieil honneur et de la vieille foi,
Et si — Dieu permettant qu’il puisse me connaître —
Je sais être pour lui ce que tu fus pour moi ;

Si, des assauts du mal, ma foi sort agrandie ;
Si je me fais un cœur à l’image du tien…
Voilà, ma Mère ! ô toi par qui je suis chrétien,
La seule œuvre durable, et je te la dédie.



Juin 1852.