Aller au contenu

Page:Laprade - Symphonies et poèmes, Lemerre, 1920.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

À la patrie


 

I



Que t’importe d’entrer dans la terre promise,
Si tu vois sur ses tours nos drapeaux triomphants ;
Si du haut de l’Horeb tu peux, avec Moïse,
Montrer d’un doigt certain la route à nos enfants ;

Si tu sais, dans ta foi, qu’une vertu se fonde,
Que ton dernier combat fut gagné sur le mal,
Que ta race et ton Dieu régneront sur le monde,
Que rien ne prévaudra contre ton idéal !