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CONTRIBUTION DE LA GUADELOUPE

des races qui composent la France. Si l’énergie entreprenante de leurs ancêtres n’apparaît plus autant qu’on le désirerait chez ceux qui sont restés dans les îles, elle se réveille souvent chez ceux qui nous reviennent.

Le général de Lacroix, qui a mérité d’être placé au poste le plus dangereux, M. Hennique, qui est un bon écrivain, Granier de Cassagnac et Paul de Gassagnac, qui furent de grands journalistes, démontrent que la race créole, il vaut mieux dire la famille créole, possède encore en elle une sève vigoureuse. Mais pour que cette sève circule et éclate en bourgeons, il ne faut pas rester là-bas. Il y fait trop chaud.

Paris, août 1907.