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DU LANGAGE


chant, le vôtre n’est pas trop rup. » — L. de Neuville. — Caloquet : Couronne. V. Dab.

Calot : Dé à coudre, coquille de noix (Vidocq). — Comparaison de ces objets à la calotte qui est de même forme. — Calot : Teigneux. Mot à mot : ayant une calotte de teigne.

Calotter : C’est frapper de la main sur la tête, faire une calotte de coups. — « Calottez-moi, gifflez-moi. » — J. Arago, 1838.

Calottin : Ecclésiastique. — Allusion a la calotte cléricale. — Dans le Déjeuner de la Râpée, pièce poissarde de L’Écluse (1750), une poissarde repousse un abbé en disant : « Adieu, monsieur le calottin ! »

calvigne : Vigne (Vidocq). — Mot à mot : lieu qu’a l’vigne, qui est planté de vigne.

Calvin : Raisin (Vidocq). — Donnant le nom du jus au fruit, les voleurs ont dit le qu’a le vin pour le raisin. V. Cabe.

Camboler : Tomber. — Contraction de Caramboler. — « V’là qu’elle cambole sur son prussien et feint de tomber de son digue-digue. » — Decourcelle, 1840.

Cambriolle : Chambre (Vidocq). — Diminutif du vieux mot cambre : chambre. V. Roquefort. — V. Pieu, Esquintement, Rincer.

Cambriolleur :Voleurs s’introduisant dans les chambres (cambriolles) par effraction ou par escalade. — M. Canler les divise en six classes. — Vidocq, sans apporter autant de méthode que Canler dans la classification des cambriolleurs, ajoute des particularités