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CHAPITRE VI


SOUS UN OLIVIER DES GARGANTES


Un mois après, le soir de mai descendait comme une cérémonie sur un paysage d’abîmes, de pics et de vallées, à l’horizon des Gargantes.

Sur la terrasse de la petite maison que Dominique Dorval appelait son prieuré ou son ermitage, il y avait une chaise longue aussi vaste qu’un lit, toute pleine de coussins bousculés, avec une lourde fourrure d’ours blanc qui traînait sur les dalles de pierre entre lesquelles poussait l’herbe.