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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/23

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murmurait-il, tu es une reine à cause de ta couronne de fleurs et une fée à cause de tes voiles…

— Mon départ le rendit très malheureux et j’ai dans un tiroir de ce secrétaire toutes les lettres qu’il m’écrivit alors, mais je ne pouvais pas deviner l’homme prodigieux qu’il est devenu, l’homme grâce à qui le vieux monde tient encore un peu…

— Et comment vous appelle-t-il maintenant ? demanda M. Robert d’Elantes

— Vous allez le savoir, dit-elle, lorsqu’il entrera.

— Marie a raison, dit M. Duthiers-Boislin, Dominique Dorval a fait preuve d’un génie prodigieux. Je crois qu’il apparaîtra comme un très grand homme dans l’avenir. Il a sauvé, pour quelque temps du moins, la vieille Europe épui-