sée. Sa présence rassure. Tant qu’il sera là, je pense que l’on peut être tranquille… Après lui, dame, je ne sais trop ce qui arrivera. On nous a appris qu’il y a mille ans, en 999, les hommes croyaient à la fin du monde, ce qui n’est d’ailleurs pas vrai, mais moi je crois à la fin d’un monde, ce qui n’est pas du tout la même chose. Si nous y assistons, nous ne saurons comment faire pour vivre, mais l’humanité se moque des petites habitudes qu’elle lèse. Elle a ses raz-de-marée, comme l’Océan, et elle ne se soucie guère des passants attardés sur la plage et que les vagues emportent. Nous sommes encore attachés à une ouïe d’anciennes images qui s’effacent autour de nous et beaucoup se sont complètement effacées.
Nous sommes pleins de cette mélancolie que durent connaître les Romains de l’an 350. Notre époque est à la fin