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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/33

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naquit à Londres, il y a soixante-dix ans, le grand-père de Casimir Robot qui ouvre et ferme la porte de mon cercle, car nous l’appelons Casimir. Je ne m’y habitue point. Son aspect physique me trouble. Il a l’air d’un chevalier, d’un preux du quinzième siècle, bouclé dans une armure, avec un corselet, un casque, des cuissards et des gantelets. Il a l’air d’un vieux paladin goguenard prêt à partir pour une croisade. Que va-t-il conquérir ? Je me le demande souvent.

— Rien, Robert, répondit M. Duthiers-Boislin, et je ne peux croire à Casimir… la ferraille retournera à la ferraille, et le monde ne sera pas sauvé par des pantins électriques…

— Tu parlais de l’an 999, dit M. d’Elantes, et je sais que tu travailles à un ouvrage sur l’an mille, Félix, mais si je n’ai pas de grandes clartés sur cette époque, il me semble que,