Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/168

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HANOI, CAPITALE DU TONKIN PAOODE OU LAC H (Le signe * (esprit rude), précédant un mot. indique que la lettre H qui le commence eet aspiri«. H [ache, suivant I aiicionno «ïpcllalion ; lie, suivant la nouvellp, nioposéo par les solitaires lie Port-Koy :. !; Imitiéinn lettre (le l’alplialjel pliénicifii, icprésmlanl hiérogl)pliiqucnieiit le mot hi-lh qui sipiilie haie. Cotte lettre phénicienne tijçuralt dans le plus ancien alpliaUet îles drecs, ’al//hnhet cadnc >H. cl, comme dans les lan^’ues sémitiques, elle représentait une nspiraiion ; mais, dans l’alphalwt grec do l’époque classique, elle recul une autre destination et fut employée pour représenter la vovelle longue r,, équivalente au français t : alors l’aspiration proprement dite riit marquée, dans ce même alplialiel, par l’esprit rude (’). H passa du plus ancien alphabet grec dans 1 alphabet latin où elle conserva constamment lu valeur d’une aspiration. D’ahord elle fut au septième rang dans cet alphabet oii elle venait immédiatement à la suite de F ; mais après l’intercalation du G par Spurius Cai^ vdins, elle devint la huitième), sf. dans l’ancienne épellation et sm. dans la nouvelle. Huitième lettre de l’alphahet français, qui tantôt est entièrement muette et tanll^t fuit prononcer avec aspiration la voyelle devant laquelle elle se trouve placée. f)e là deux sortesdeh :lehmuetdontonne tientpas compte dans la prononciation, comme dans l’niimme, les nommes, l’uisloire, une tiisloire ; et le h aspiré qui, dans la prononciation française correcte, doit produire deux effeta : DICT. LARIVE BT Fl£URT. — LIVR. 08 . {0 il doit faire aspirer la voyelle suivante ; 2° il doit empêcher l’élision de la voyelle flnale du mot précédent ou la liaison des consonnes^,/, «, etc., quand elles terminent le mol qui est devant h. Dans /k Hasard, l naine, les néros, de» narenifs, on n’élide ni l’e . ni Va qui précèdent les deux premiers noms et on ne lie point les s qui sont devant les deux derniers. On no dit pas le* i/’ros, le^taren^s. Souvent, tout en se conformant à cette règle, on néglige do faire sentir l’aspiration de la voyelle qui suit le h aspiré ; mais c’est là une véritable incorrection que l’on fait bien de ne pas commettre. Devant un nom féminin qui commence par un h aspiré, on no remplace pas les formes féminines ma, la, ta, par les formes masculines mon, ton, son, comme on le fait devant une consonne proprement dite, et l’on dit : .Va naine, l naraiesse, s narangiie. Lorsqu’un mot commençant par un h aspiré entre dans un composé, ce b conserve l’aspiration dans ce composé ; ex. : Ennanlir, anurir. I,a combinaison de lettres cb a deux sons distincts : l» ch est une palatale cliiiiiilante forte dans les mots français proprement dits ; ex. : Ciialïrin. cHrtnïori.ncHe/cr.cHicnnf, CHOIX, ciiM/e ; flans ce cas, correspond au sh anglais et au . tcA allemand. 2o cb se prononce < omme un k dans les mots directement tiré» liu grec, do riiebreu, de l’aralw, etc. ; ex. : Arcnange, Cnersnnèse, cniromancie, CHirur. Le» combinaisons tb et rb ne se rencontrent en fraoçaii que dans les mots empruntes au grec ; ’ |«  firemière se prononce comme un simple / et a seconde comme un r simple ; ev. : ’riirto/iete, Mielori</iie. Ph a toujours en franciis le son du/’ ; ex. : i’nilotophe. vnoloiiroruie, !^ !^ grapne. — Dans le passage du latin .ici " çais, un b initial se conserve habituell, ’ êx.

llnAiYare, Aabiier ; urrlia. h -. nifiernum, Aiver ; uisforin, Aistoire ; nom, heure ; mimilrm, Aumble. Cependant le b miliai se trouve supprimé dan* un certain nombre de mots ; ex. : llultere, avoir ; nomo, on ; nor(/c«»n, orge ; iioi’(u/(inii»i. ortolan. Car contre, un b inilial a été préposé uu asseï grand nonibr« de mots franc.iis ’bmt le primitif latin ne possédait |>as cette 1’ ex. : Altum, Aaiit ; auqurinm, Aeur ; ’ Auile ; oc^>, Auit ; uliil ’ ’ ’ : " . /. /r//«, Aouletle. I,e h . in- riennement /<)r.«, repr. l’.ns l’intérieur des mots, le b latin <• ment resté ; ex.

Cnnortem. r,’ rieurement, pour maintenir Ihialus, un b a été intercalé entre l’oel !’( •rtitirtiT frirnir. Cette lettre Aa 1 mais ce n’est là anciennes monu,>i, — h .m, .n» ~. ti ’ -, , , m.itquc de l’atelier de la Kochelle, et un H sur- 118