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HOMME. 987 VAmMcain. au teinl hasan^, aux cheveux iiuirs cl longs, et au nicntun ilépourvu d» li :ii’bt- . Vint cnsuilo la classillcatiun de Blu-Miénliacli, qui eut un (rrand Huccèa. ^’ ,o ce-It’lire niituiMlisie, ilan» son livre De gennit liiiiniiiii variftale nnlira, pul>lié eu 1173, divisa II- |.’enre humain en cniq rares : 1° la // ;< ?(• l’Iliiniiifune ou noire, roinj>renaut le* nè)(re !< d’AlViq »e ; 2° la riKe nmlaise ou Ijrunr, roruiéo des Malais, des l’olyni-siona et des Australiens : :t" la race mongoliif ne ou jaune, composée de la majeure partie des Asialiquis, et des Ksquiinaux de l’Amérique septentrionale ; 4" la race amériraiiu.’ ou roufje, dans laquelle l’auteur rangeait les indi| ;ènes lie l’Amérique ; 5" enfin la race Manche ou ((iimisi/iue, dans laquelle il mettait les Européens, les Asiatiques du Sud-Ouest et les Alricains du Nord. Ce l’ut Blumenhach qui, pour dési^’ner la race blanche, rréa la dénomination de caucasigue ou caucasienne, destinée, dans sa pensée, à rappeler le pays que l’on croyait être le berceau priniiur àe cette race. Après Blumenbarh, d’autres classilications des races humaines furent proposées par Virey, Uory de Saint-Vincent, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire. Notre siècle a vu mettre au jour les classillcations de Huxley, de Do Quatrefaces, de Frédéric Mldler, de Topinard , de Hieckel, etc. Huxley et Frédéric Millier admettent dans le genre humain deux divisions principales : celle des ulutrii/ue^ ou hommes a chevrii.r laineux et celle des lis.iotrigues ou liotriuiies , c’est-à-dire hommes à cheveur lisses. De Quatrel : if ;es, en tenant compte de l’ensemble des I arartères physiques, a établi la classiflcalion suivante : /Blona Nègre ou thii>iii(jile Negrito. Africaine.. . Saal) M)’-lanaisieuue Jaune ou mon^olique.) Ougrieiine. . Mongole. . . Hlaiic I ou

i’aacasique. 

Allophyle. SAmitiqiie. . Aryono ou aryenue ou aryaque. , . . I Malais. i Miacopie. Larnétan. Cafra. Ouinéeo. Hotteiitot. { Nio-Calédo- ( niens. t Sitiiqiie. ( Tourauieii. Ougrieri. I l.apOD.

ïichoude , 

j Miâo, Alno, I (.’aucavien. ’ Kiiscarieo. j .Sémite. •( Libyen.

Indo-Iraniea.

Slave. GermaÏD. Celte. Kaces niixtps juxtaposées se ( ^^P^o****rattachant au ironc jaune. , mi**** Auden conUnent ( "«lyTé.ien. Nouveau continent ! Amérique septentrionale. . •ouveau contmeni. j ^ineriquo méridionale. Lo docteur Topinard a pris pour base de sou système de classification la forme de la section transversale du cheveu dans les différents (groupes humains, ainsi que l.i nature rectiligiie, fiMsée ou laineuse île ce même cheveu. Ses divisions capitales comprennent : la première, les hommes dont les cheveux droits présentent une couue ronde ; la seconde, les hommes qui ont les cheveux ondes el frisés et donnaut une coupe transversale inlermAliaire mire le cercle el l’ellipse ; la troisième, les liommes à cheveur laineur et dont la coupe du cheveu est franchement elliptigue. La classification do M. Topinard est exposée dans le tableau suivant : I /Doll< ?l>oc<pludes Ksquimaux. £iS »_ ;y : ; , lîouK» IVaux-Kougei. g ?)i. j’HiviVtre . M«xicaiu». l’éru - ^£< ?l viens. J-la (j,u„„ I Amérique. (iiiaranis.Oarailio». gI ^

’ Asie... .’^ninovfldes . MoniIa Kol>. Malais (raves 5 inuut !:ules). {(Il (Blond. . , ’. ?* tir,,.. CimmArien». Kean’liuavd

  • , Aufclo-SaxoD

». Médil«rrau«, »ns..S,’, . ii>.lr ;ili. -r.i, li, I...

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"iiluii<i. h.tralH a. h’» ». Kiaooit. Csltea, SlavM. Iraniens. I i t t Juun&tra f . Boscbiinana. >c«anie. l’apoiit. Afrique. Catrea. 1/ B.rBnicbT< :<phal«< Négritoi llieckel, le principal champion de la doctrine darwinienne en Allema),Mie, admet l’existence de douze espi’ces humaines subdivisées en 36 races. Parmi ces espèces, quatre, les plus intérieures, ont les cheveux laineux, aplatis en ruban et à section irausvorsalo etiiptitjue. Ce sont les espèces uloiriguet, subdivisées en deux groupes : les lophommet qui ont la chevelure disposée on touffes, et h. ’ s friocomes qui l’ont disposée en toison. I,es lophocomes comprennent les Papous el les llotlenlots. Les éiiocomes se composent des Cafres et des Sègres. Les huit autres races humaines sont les r.ices supérieures ; elles sont lissotrigues, c’est-à -dire à cheveux lisses. Chez elles, chaque cheveu pris isolémont est cylindrique et a par consé<{uent une section transversale circulaire. Hieckel partage aussi les huit espèces lissotriques en deux groupes : les euthgcoines ou hommes à checeu.r droits et les riiplocanies ou hommes à cheveux boucles. C’est au premier groupe, celui des euthycomes, qu’appartiennent les Australiens, les .Malais, les .Mongols, les races Arctiques et les .miricains. Les cuplocamcs du second groupe comprennent : les Dravidiens , les Subiens et les Méditerranéens. (Voir, page 988, le tableau d’ensemble (le la classification de Hieckel.^ Les principales races hum :iines diliérent entre elles d’une manière assez profonde pour n’être point attaquées par les mêmes maladies. Telle affection qui affaiblit ou décime une race n’a aucune prise sur une autre race. Voici les dissemblances les plus importantes qui ont été constatées sous ce rapport. Les Nègres, chez lesquels le tempérament nerveux n existe pour ainsi dire pas, ont le sang plus plastique, plus épais, plus noir el plus rapidement coagulabie que celui des Blancs. Leur peau est beaucoup moins sensible que celle di ; ces derniers, el tout leur corps a une grande tendance à la suiipuration et à la cicatrisation. 11 résulte de laque, chez l’homme nnir, les plaies d’armes à leu et celles qui sont produites fiar des incisions guérissent plus vite que chez ; l’homme blanc ; quo lu Nègre supporte plus aisément les opérations chirurgicales, les grandes perles de sang, l’ingestion du mercure ou du tartre stibié et l’action délétère des alcools. Dans son habitat naturel, il est sujet à une mortalité inférieure à celle que l’on consl ;ite chez les Blancs, moins exposé à contracter les maladies, et il jouit d une plus grande lon-S évite. Sa race est en proie à trois affections ont sont Complètement exemptes toutes les autres races, savoir : 1» Lo ui’an.dégoiitante maladie de la peau qui semtile n’être qu’une transformation de la syphilis. 2° l.’ainhum, consistant en un grossissement du petit doigt du pied , iiui pi-end la forme d’un grelot, le volume (l’une pomme de terre, et ne tient plus au corps que par un mince pédicule. Ce petit doigt se (fevelop|)e ainsi p<Mulant une dizaine (Tannées, et il arrive toujours un moment où l’on est obligé de l’amputer. 3» La maladie du sommeil iloiit il y a deux variétés : Vhgpnosie, moins dangereuse, et le tié/avan. qui ainéno inl’ailliblcmeiit la mort au bout d’un an au plus, l’enilanl tout le cours de celle affection, le Nègre qui en est atteint dortpres({uecontinuellemenl et tombe tonjour* dans un sommeil intincihie cbaiiu* fois qu’il «  v "’^v - . ’ •’- La piieuii. quente<i . Ia< K’ lui,1uf’li,-/ 1 r.iii Ifilcommuiies dans la im fuie, les rhuiiiatisiiirdes nouveau iié<. l’opiiiaimir, la cai.u la peste, l’éb |ibatiiin>i<. In lApre, la i (fie ; la f.’l lomi>' ci)i, a que de>. duclle. Le .N . > moins frap|>é qu-Il présente une iuu ;. , llèviv typhoïde ; qui. lument réfractaire à , . > „ il en est atteint bcauruup surtout lieaucoup moins > > Blanc. La gravclle et la pi«rrv iK>ut iulaleineiit inconnues chez les pupuUktioiu nègre* ; la lièvre traunialique, le cancer, la goatla, la diphtérie, le diabète, la calvitie, la cari* dentaire, la constipation, les varices, l’obésité, y sont extrêmement rares. Au point de « ue du la |>athologie, la mre jaune ou mon^olique ne présente point ! formilé que 1 un remarque cheiles >< mais elle se divise en trois hranchci, u.., ., chacune est plus spécialement affaclée de certaines maladies. Dans In lirancbo leplea-Irionale, composée d>us altaujues cl ouraliennes, pré, ! - s maladies nerveuses, rophlalniK . i . u, iMumme, la «y- ]>hilis. Dans la branche centrale, principalement représentée par les Chinois, les maladies les plus communes sont : la myopie, la cataracte, l’ophtalmie, la scrofule, l’aliénation mentale, le suicide, le liec-de-lièvre, la variole, les abcès do la paume de la tnain. Par contre, cette branche iie.t m,- ires rarement aileinte par la phi

!’-ra et 

le tétanos. La branche in . com- prenant les Cocbinrhinois et les Aiiiumites, est frappée aisément par le choléra, la </enfue ou fièvre éruptive el contagieuse i !i-Inde, la dy.senterie, l’ulcère de liapar contre, elle est très réfractaire a i un paludisme, connait & peii :e le cancer et est douée d’une grande aptitude à la cicatrisation des plaies. Du reste, toute la race jaune ai>porte une grande résistance à la douleur et à l’action des drastiques. Elle possède une tendance marquée a l’oln^sité. L’alcoolisme, quoique fort réfiandu chez elle, n’y cause point autant de ravages qu’ailleurs, parce que l’usage de l’opium en est un correctif. Le peuple iaponais, que l’on considère comme un mélange de Jaunes et de Malais, est en général d un lemp" nipba- tique et a la sensibilité peduite par une alimentation in-^iims.iiite, le . te/iii qui semble pre- . - wiiptomcs de la lèpre . -- .li.’ . l’ophtalmie, les mala>li< - .. ... • .... , .i .«lu-^ intestinaux, la fièvre des lleuves,ci.ui..j .i .- i i».- , ayant quelque analogie avec la lou^. , . : , • , mais beaucoup plus graieque rrii.’ i’r maladie. La scarlatine et la r<M|uelii. - i extrêmement rares au Japon et le i ., . lii :;-i ;,.. y est compleiement inconnu. Les .Valais sont considères par plusieurs anthropologistes comme une race humain.’ artificielle comparable, quant à -’n ni.- ! de form.ition. aux rares ,1 tiques que créent nos <• " . cette inan : • ’• • ’" ’ fusion il’. . ’ les dit vcii Sonde. De cet archijK’l , il«  • dans toutes les directions el infasctir oii ils constituent la tinuo,, m««  lovas. Les Malais font un usags babitiMl