Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/238

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HONDURAS BRITANNloUE — HONNEUR. 9 !H cap Honduras. En 1502, Chrialopho Colomb ilécoiivrit les cAtes atlantiques du Honduras ; Ti-ujillo fut fondée en ITi^j. l,a conuuélr de riulèricur coninienra tits 1535 ; Hle était lurniinée dix ans plus tainl. Kn 1821, (•omnie les autres populations de l’Amérique espagnole, relie du Honduras proolania «ou mdépenilancc ; ce pays forme aujourd’hui une réniildique autonome. ’IIONDUKAH HItITANNIOlîR, IMWi kilom. carrés, il ~ti liali., possession anglaise de l’Amérique centrale, haigiiéc à l’K. par la mer des Antilles, l>ornée au N. et au N. - O. par le Mexique ou plutôt par le Yuralan uidépendaul, à l’O. et au -S . par le Ouateinala. Ce territoire, arrosé par un L’rand nombre de cours d’eau, donne tous les^ produits des tropiques. — Cb.-I. Helizf, à l’embouchure de la rivièn ; do même nom. HONKLEIÎU, 9601 hab. Ch .l . de c, arr. del’ont-l’Êvèque Calvados , port sur la r. ( .’.et !i l’embouchure de la Sciiio ; ch.de for de l’O. Bains de mer ; construction de navires ; fonderies de fonte. Chapelle de .Notre-DameileOrâce oii l’on se rend en pèb’rinage. ’HONG-IIOA, ville du Tonkin (Asie), sur le Sonfi-koi ou fleuve Hou ;:e. Fort. MlO< ;-KOiiifu)nrt’s, 83 kiloni. carrés, I6U402 hab., ile de la mer de Chine, près de l’entrée et il lE. de la baie de Canton. Cette ile, cédée par les Chinois aux Anglais en I8i2, est une excellente position militaire et commerciale. Le nom de la ville est Yktoria. 'HO>'GUE (lloni/ne mij. ni. Cheval chAtré. — Subst. Un bel atletdi/e de honi/res. ’IIONCiKEll hongre), vl. Châtrer : llonijrei- tiii cheval. Go procédé a été inventé par les llonjrrois.

  • ’HOXGUEL’R [hongrer], sm. Vétérinaire

ou empirique qui hongre les chevaux ; C’e.fl un hahile fnini/rcur. ’HONGRIE, 2246.")9 kilomètres carrés, 1 1 fi44,’)7i hab., contrée do l’Kuropc centrale, un des Etats de l’empire austro-hongrois. Klle forme une immense plaine, entourée d’une ceinture do montagnes, les Karpalhes, excepté au S. où elle est bordée par le Danube. Ses limites sont : au N., la Moravie et la Silésie autrichiennes ; à l’K. et au N.- K., la Transylvanie, la Hukovine et la Galicie ; au S., la Serbie, l’Ksclavonie l’t la Croatie ; à l’O., la Styrie et la basse .ulriche. Le Oiinu/ie la traverse ou la limite sur uni’ étendue d’environ 1000 kilom. Les allluents de ce grand fleuve, dans son parcours de la Hongrie, sont nombreux et considérables ; il reçoit, entre antres, la Leilha, la Ranh, le Gri’m, la Saniz, la Urave, la Thei.t.i ou Tisza, rivière hongroise par excellence, et le Ternes, dont les sources sont en Transylvanie. On y trouve deux lacs : le tac lie Seiisielil. |)rès de l.a frontière de la basse Autriche, et le lac BaliiUm, qui vient le dix-septième parmi les grands lacs de l’Kurope. Le climat est tempéré et sain dans la plaine, excepté au voisniage des marais ; dans les parties élevées, au N. - O . et au N.- K., l’hiver déploie toutes ses rigueurs pendant six mois de l’année. La Ilonirric se dis(iiik’ue par la diversité de ses produits minéraux, leur abondance et leur qualité ; mines d’or, d’argent, de fer et de cuivre (ces dernières en immenses quantités}, granit, basalte, marl)res, quartz, mica, cristal de roche, émeraudes, topazes, hyacinthes, grenats, améthystes, opale, natron, salpêtre, alun. Les productions agricoles les plus importantes sont : les céréales (froment, seigle, orge, avoine, mais), dont la récolle est bien supérieure aux besoins de la population ; le tabac, le chanvre, le lin, le colza, la betterave, les plantes tinctoriales et médicinales, des fruits excellents, enfin des vins dont quelques crus sont renommés, notamment ceux de Saint-Oeorges,d’Krlau et de Tokai. La faune est riche et variée ; elle est représentée par une multitude d’espèces animales : cerfs , d.aims, chamois , marmottes . ours, loups, loutres, martres, loups-ccrviers, lemmings ou raU de monUignes, aigles, vautours , coqs de bruyère, perdrix, bécasses, faisans, oies et canards sauvages, etc. On pèche dans li-s rivières et dans les innombrables étangs l’esturgeon strelet dont les œufs servent à faire le caviar, et une es|>èce de perche très estimée. Le» abeilles donnent, jiiesque sans friis, des twnëflcea considérables ; il en est de même den vers à soie et de la culture du mûrier qui est Iv ,•’•,<• et très productive. Kn outre, la i -vc un grand nombre d’animaux x-n, surtout des liétes à corne» Ihi-uIh et l>uliles>, des moutons de belle race l’i des chèvres ; des chevaux de petite taille, niaii sobivs et infatigables, qui paissent ilans les immenses pacage» ; des poules et des oiea que l’on exporte on grande quantité. Plusieurs nationalités assez tranchées vivent sur le sol hongrois. ( ;o sont : les lloni /roif ou Magyars, qui tiennent le premier rang ; les Slovaaues.U’i Huthénes, les Serfjet, les Vendes et les l’rntitri, d’origine slave ; viennent ensuite les Allrtnanils, les Houmains ou Valaques, puis les Juifs et les Tsiganes. La religion catholique est la religion dominante ; mais la plupart des sectes qui se par-Ligent le christianisme y sont représentées et usent de la plus grande tolérance les unes à l’égard des autres. L’industrie est peu développée ; il exislo cependant des manufactures de tab.ics, do savons, de draps et de lainages, des forges, des papeteries, des verreries, des lllaturesde coton, etc. Le commerce esl assez florissant, bien qu’il soit encore entravé par la difllculte des communications : la Hongrie exporte des grains, de la farine, du vin, des l)estiaux ; elle importe des denrées coloniales et une multitude de produits manufacturés. Au point de vue de l’organisation politique, la Hongrie forme un royaume A part et, quoique unie à l’Autriche, elle conserve son autonomie administrative : la Diète lionfroise se compose de deux Tables ou Chamres, celle des députés et celle des magnats. Il y a un ministère hongrois dont le siège est i Pcsi, et ce ministère est représenté A Vienne par un de ses membres. Pour l’administration intérieure, la Hongrie est divisée en comitats, au nombre de 49, ou de .’ )4, si r<m comprend les 15 comitats de la Translvanie incorporée à la Hongrie depuis 1876. Iz-s comitats forment autant de provinces indépendantes s’administrant elles-mêmes et constituent une sorte de confédération assez semblable à celle des cantons suisses. — Ca- pil. liudapest : villes principales ; Szegedin, Maria-Tkeresienstadl, Dehreczin, Arad, Temesvdr, Mako. En partie conquise par les Romains sous Auguste, celte contrée fut tour à tour occufiée par les Ooths, les Vandales, les Huns, es Lombarils et les Avares ; Charlemagne la rendit tributaire en 799. Vers la fin du ix" siècle, les Magyars s’en emparèrent et Arpad, (ils do leur chef, fonda la dynastie qui gouverna la HimuTie pendant quatre siècles. Kn l’an l 000, Waïc ou Riienne I", un des successcura d’Arpad, prit le titre do roi en se convertissant au christianisme. Parmi les princes qui occupèrent ensuite le trône, nous nous contenterons de citer Mathias Corvin qui, pendant son long rès ;ne, sut faire la Hongrie givinde, forte ot redoutable. Sa mort fut suivie de troubles qui durèrent jusqu’au moment oit le pays devint l’apanage héréditaire de la maison d’Autriche. La Hongrie protesta souvent contre ses maîtres, et bien que Marie-Thérèse ait dû son salut, en 1741, à l’enthousiasme chevaleresque des Hongrois, ceux-ci n’ont cessé jiisqu à notre temps de réclamer leur autonomie ; pour l’obtenir, ils soutinrent en 1848- 1849 une lutte terrible d’où la Hongrie sortit vaincue et sanglante. Après sa défaite par les Prussiens à Sadowa, l’empereur François a compris que la gramleur et la sûreté de l’Autriche exigeaient une réconciliation sincère avec le royaume hongrois ; pour atteindre ce but, il sut faire les concessions nécessaires en concluant le pacte de 1868 qui concède A la Hongrie une diète et un ministère particuliers. Ce iwcte, conclu pour dix ans, est sur le point d’être renouvelé, ce qui permet de pens>T que la n-conciliation e<it C(’mplète et sera durable. - iV. .iutririf Hongrie.) — Dôr. Hongre, hongrer, h" greiir. hongrois, hongrvierie, nongrogii. hongrogeur.

  • ’IIOMGROIERIE [hon(rroyer),sf. Induitrie

du hongroxeur. || Atelier oit Ion hongroie. « ’IIONUROIK, niHE Homtfrir), adj. «I ». De Honi^iie : /.n rfi ’ ’ .r . tant de ee pays : /,rr // grois ou maggnr , I ,_ _ ^ Hongrois et qui appartient k la l’amilie Unnoise,

  • ’IIOXMROYER I’

I le cuir a la façon <1<’ i lieu de le iiinner, un , i. .- en le frottant avec du sel et de l’alun, puis en le nourrissant de suif. ’IIOKGHOYEL’H hongrouer , im. OuvriiT qui façonne les cuirs de Hongrie ou tout autre. ’lIOXtJlTETTE j sf. Sorte de ciwau carré tirrmiDé en pointe dont le Marrent les marbriers. IlOXXftTB In fr. hnn—te. AonneWe . dn I. Ao- ’ honu f"» :’ ’, r ’ ailj. t g. iim »oa bien, convenalile : l’rij-, récompense honnête. H llonni’lr h’imme p|. AoMnWc.f (jfriM celui qu’on" ’. en socii’té. li llonoralde ; i Probe, ver ’• // Sogonshm l"i..v. Iltadksii dans tous l^i, p<tyr<, «lant» toutes U-» conditions. Il Bien proportionné, ni excessif ni insuflisant : //’(nni’/»’m,MMcr. "

! 

’ la vertu : // faut fireféye, et il t’agri’alAe. — XYkV. II’j .’. n^leté. IIONXÈTEME.T honnête + &. menl adv. Avec bienséance : Se eonduire h temeni en soeieie. Honorablement I honnêtement. || Sunisanmient ; // est h ;„i,<temenl instruit. HONNÊTETÉ {honnête -ffx. /»«), $r. Bienséance : >'e conformer aux règles de l’honnêteté. || Probité : Son honnêteté n’est pas .wuprnnnêe . || Politesse : Faire de< ’ ni’telés n quelqu’un. || . Modestie, pu L’honnêteté était la jiarure d’S dai’K maines. HONNBl’R (1. hnnor^m. arrusatif de honor ou hnnos, doubl. ’ ’ barge, fanlcau sm. Kstinn-. uon a pour le mérite : .In, ,rur. jj Cela lui fait honneur, lui procure l’estime, la considération générale. || Faire honneur il sa signature, exécuter un engagement. | Champ d’honneur, champ de bataille ; // ni mort au champ il’honneur. || Sv :’ -nt porte à rechercher l’estime, la tion : Venger «m honneur.^ 1 ’^ neur, ce (lui excite A faire une choie p.»ur conserver l’estime générale. .i/fnire d honneur, duel. — I*IH)V. Kn toit un iiONSKl n, à bonne intention. U Pr. (’« homme d’honneur. l Pinl.u garder son honneur. |1 Tên t de respect, d’admiration : I : honneurs. Obtenir les honn^ capituler en g :rtlant ses at funèbres ou derniers !• nies qui accompagnei ’ d’honneur, celle que i sonnage éminent dans un . nioii, un bancjiiet. |1 Cour il belle cour d’une mai.son. || Fonr us «..iiurM-. d’une maison, y recevoir quelqu’un aec égards. Il Distinction : On lui fil !’fciiiri,r dé la première place. — Prov. uNKi’R TOIT novsriK. il fiiit reii ! à chacun su if honneur. U cert.imes j>erS"M Les honneurs du I l>anr fi gui-. Kig. t de sa /(IWK. -iènie. nu.’ . , 11’ 1 iroi- ir en t : honnêtement, honnêteté. - <>imp. Ihnon’