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HUDSON-LOWE — HUGO.
N. de rAraénqui ! anglaise, reconnu en 1610
fiir Hiidson. Celte haie communifiuo avec
Alluntique par le détroit d’Hudsoa, et avec
la nier Polaire par une suite de canaux et le
détroit de Mclleville ; elle reçoit l’Albany,
la Sevorn, le Nelson, le Churchill et n’est
navi ;j ;alilo que pendant quelques mois d’été,
restant enconihrée par les glaci^s dnr ;uit le
reste île l’iinnée.
—
I.i " territoire de la
baie d’Hudson, (i.’iOOIlOO kiloni. ciirrés, qui
a d’abord appartenu à la France et qui a été
cédé à l’Ang-leleri-e en 171.’), fait ])artie depuis
1870 de la Dominion ou Puissance du
Canada ; il est compris entre le Canada, la
haie d’Hudson, les lîtats-Unis, le Pacifique
et le territoire d’Alaska. La Compagnie de
la liaie d’Ilwhon, association l’ondée en 10(50
pour le commerce des
fourrures, s’est fondue
en 1821 avec la Compa
{.’nie du N.- O ., ctalilie
à Montréal ; elle
a, comme nous l’avons
dit plus haut, vendu
ses droits à la Dominion
du Canada.
HUDSON-LOWE.
(V. Lowc.)
’HUE [x], interj.
Cri dont se servent les
charretiers pour faire
avancer leurs chevaux
ou les faire tourner à
droite. — Prov. L’un
TiaK A nuE ET l’autre
A lUA, lun veut aller
ou agir d’un côté, tandis
que l’autre va du
côté opposé.
—
Dcr.
Hxier, huée, huelte.
MlUÉou HUÉ-FO,
se 000 hab., capitale de
l’empire d’Annam.sur
une rivière qui débouche
dans une baie spacieuse.
Vaste citadelle
dans laquelle se trouve
le palais de l’empereur.
Depuis 1886, un
résident civil français
y exerce tous les droits
que lui confèrent les
traités établissant le
protectorat de la
l’iaurc sur l’Aunam.
’HUÉIî, .«/)/’. de //lier,
riruil que fout les paysans
qui traquent un
loup, fl
Cris dos chasseurs
qui ont pris un
sanglier.
—
Fig. (’ris
de dérision poussés
contre quelqu’un par
une réunion de gens :
La populace poursuivait
de ses intges le
minisire en disr/ràce.
HUEI.GOAT (LE)
(en breton, bois éleiu^,
1184 hab. Ch.- l. der’.,
arr.
de Chàleaulin
(Finistère). Mines de plomb argentifère dont
l’exploilation, abamlonuée en 1868, a été i"e prise
en 1876. Menhir.
’HUELGOAT, forêt domaniale du Finistère,
peuplée de chênes, de hêtres et de pins.
391 hectares.
’HUELVA, 12630 hab., ville d’Andalousie
(Espagne), près d’une grande baie de l’Atlantique
nommée le rio de Uuelvu où tiendrait
une flotte immense, l’ort.
— La province de
Huelva, 10 676 kilom. carr/s, 21a 324 hab.,
au S. - O . de ri’lspague, donne au S. sur l’Atlantique
et touche à l’O. le Portugal. Riches
mines de cuivre et de soufre.
HUER (onomatopée formée de l’exclamation
hue), vt. Faire des huées après le loup :
Huer le loup.
— Fig. Pousser des cris de dérision
contre quelqu’un : La foule se mil à
inier l’impruiliml orateur.
—
Vi. Criei-, en
parlant du hibou : Dans la nu/l somlire, on
entend la chouelle qui hue.
—
Se huer, vr.
Pousser des huées l’un contre l’autre : Les
deux partis se huaient tour à tour.
«HUERTA Y CATURLA (Twnité-François),
célèbre guitariste né près de Cadix en
1803. On lui attribue le fauuMix chant national
espagnol Vlhjvinc de liiego.
’HUESCA, 11415 hab., ville du N.-E. de
l’Espagne (Aragon), au milieu d’une belle
plaine de plus de 30 kilom. d’étendue ; rh. - l .
de la province de son nom. C’est l’antique
O.sea des Ibériens. — La province de Huesca,
i ;i224 kilom. carrés, 255 30.'> hab., est un démembrement
de l’ancien Aragon ; la plus
grande partie du pays est couverte par les
Pyrénées et par leurs contreforts. Pâturages,
huile d’olive, soie, vins.
’HUET (Pikrre-Daniki.) (1630-1721), sousprécepteur
du grand Dauphin, (ils
de
Louis XIV, l’un des hommes les plus .«avants
de France, admis à l’Académie fran-
,,,Uï«i-tf/a.iwf--i’«"’- ;
VICTOR HUGO
ca’ise en 1674, évéque d’Avranchcs do 1689
a 1699. Parmi ses nombreux ouvrages se
trouvent la Démonstration évangélique. l’Histoire
de la navir/ution et du commerce des anciens,
ses Mémoires écrits en latin, et de bfUos
éditions classiques dites ad usum De/phini.
’HUET (PAUI.U1804-1869), paysagiste français,
élève de Guérin et de Cxros. Il s’est surtout
préoccupé de l’expression poétique dans
le paysage et fut le précurseur de l’école
romantique en Franco. Parmi ses œuvres,
dont le nombre est très considérable, on
distingue : Un orage à la fin du Jour, un
Fourré, V Inondation de Saint-Cloua. Grande
Marre d’éqiiinoxe aux environs d’ilonfleur.
’HUETTE {huer), sf. Hulotte.
’HUEELAND (Christophe- Guillaiime)
(1762-1836), médecin allemand célèbre pour
ses travaux concernant l’hygiène. 11 est le
fondateur du Journal de médecine pratique ;
le plus connu de ses ouvrages est sa Macrobiotique
ou l’Art de prolonger la vie humaine.
HUGO (JoSEPH-LÉOPOm-S’O'snKRTl IMlk-
1828), général français, père de Victor Hugo.
HUGO (Abel) (1798-1853), littérateur français,
fils du général et frère de Victor Ilugo.
Ses ouvrages les plus connus sont : lu France
pittoresque, la France militaire et la France
historique et monumentale.
HUGO(Victor-Marie) (1802-188.5), cclè’ro
poète français contemporain, auteu • dramatique,
historien, romancier, orateur et
homme politique français, ancien pair de
France, sénateur, membre de l’Institut, fils
du général Sigisbert Hugo et d’une Vendéenne,
Sophie Trébuchet, né à Besancon,
mort à Paris. Il n’avait que six seniame.i
quand son père quitta Besancon pour Marseille,
la Corse, puis l’ile d’I-îlbe, où il demeura
trois ans ; de 1805 à 1814, il séjourna
successivement en Italie, en Espagne et à
Paris. A cette dernière
date, Victor Hugo fut
placé dans la pension
Cordier où professeur»
et élèves s occupaient
beaucoup de poésie,
bien que ce fut une
institution
préparatoire
à l’Ecole polytechnique.
En 1816, il
composa une tragédie
d’/r^awénc.et, en 1 817,
il concourut pour un
prix de l’Académie sur
les Avantages de l’élude ;
toutefois la renommée
du poète commence,
en réalité, en
1819, où l’Académie
des Jeux floraux de
Toulouse couronna
son ode sur la Slatue
de Henri IV, et une
autre sur les Vierges
de Verdun. En 1820,
il obtint un (roi.sième
prix avec son Moïse
sur le Nil ; il commençait
en même tem]is
llan d’Islande. A partir
de ce moment,
presque chaque année
de la longue vie du
poète a été marquée
par quelque nouvelle
production. Le premier
volume des Odes
jiarut en 1822 ; Bug
. h irgal en 1826, un peu
avant la fin des Odes
et ballades ; en 1827,
il
donne Cromuell,
dont la prél’ace-manil’este
ouvre en quelque
s(u-te une ère nouvelle
dans notre histoire
littéraire, l’ère du romantisme ;
un an plus
tard parait le recueil
des Orientales, suivi
du Dernier Jour d’un
condamné ; en 1829.
Marion Delorme, qui
s’appelait
alors L’n
Duel sous Richelieu, est reçue au théâtre,
mais se heurte au veto de la censure ; llernani
ou l’Honneur castillan soulève la colère
ardente des classiques et l’enthousiasme
effréné des romantiques. Au moment do la
révolution de Juillet, Victor Hugo étudiait
passionnément le moyen âge et composait
son grand ronian Notre-Dame de Pans, qui
parut en 1831, un peu avant les Feuilles
d’automne. Revenant alors au genre dramatique
il fait représenter an Théâtre-Français
Le Roi s’amuse, qui fut interdit
après la première représentation (22 novembre
1832) ; à la Porte-Saint-Martin, Lucricc
Rorgia et Marie Tudor (1833) ; en 1834,
Claude Gueux, Littérature et philosophie
mêlées ; en 183S,les Chants du crépuscule et
Angelo. drame historique en prose ; les Voix
intérieures paraissent en 1837 ; liug lUas est
joué en 1838. Les Rayons et les Ombres, qui
sont de 1840, lui ouvriront enfin les portes
de l’Acadénue française, où il fut reçu le
30 juin 1841. Dans’ les années suivantes,
Victor Hugo voyagea. puH-n !• r’.
ii : c.i 1S42
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