Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

HUMANITAIUE - HUMEUR. 1015 qui est versé dans lesconnaisRancea des humanil ( !s ou qui h-s eiisoigne : Vn hitn humanhir. IIII.MAMTAIIU’ : {humamli- , (iilj. 1 ;/. Qui intéresse toute l’Iiuiuanité : Tuns les rVfonnateurs ont uti but humanitaire. || Qui s’occupe des intérêts de l’Iiuinanité : Jjcrivain hnmaiiilairi’. — fim. Partisan des doctrii >i>< huMianil.’iires. jNéol.)

  • Ili ;MAMTAIliSIE {humanitaire^ sm.

Sysièuie humanitaire : L’humanilitrisiite ilf Ca/iet. (Néol.) HUMANITE (1. humanilatt-m : de humanum. liuuiain). sf. Nature liuuiniue : Les fuihle.ises de l’huinanili’.

Hrinh’ qui |Hirle 

riiomuic :i secourir ses senihlaliles : Traiter iiuelqii’un arec humanili’. || Tout le penro humain : Anir pour le l,ien de l’humanili’. — /’/. I,es classes supérieures des lycées et collè^^es ( troisième , seconde , rhétorique) jusqu’à la philosophie exclusivement : Faire ses huiiiiiniti’s, Knseir/iier les humatiités. — Gf. Humaniti’ pris dans le sens de penchant qui norte l’homme à faire du hien à «es serahlahles a été employé pour la première fois par l’alihé de Saint-Pierre. — Syn. (V. liihiii/nile et llnnté.) lIlt.MUEIlT l"’. dauphin du Viennois qui succéda à tiuijiues VU dont il avait épousé la lille. Mort en 1307. IIDMIIRHT II (t ;il2-l33S), dernier dauphin du Viennois. En 134H, il céda le Dauphiné .à Philippe VI de Valois à condition que le (il- ; aine des rois de France porterait le titre de dauphin. IIUMIlF.ItT I-f {Rksier-Chari.es -Kmma-NIJEL-JK, VN~M .KlK-FEUDINAND-KL’Of :NK) , toi d’Italie, né on 18H, fds aîné de Victor-Emmanuel. Lors de la guerre de 186G entre l’it.die et l’.Vutrichc, il prit une part lirillaulo à la bataille de Cusiozza ; en 1870, il fut envoyé à Komc en attendant que son père vint en prenire possession ; en 1872, il se renilit à uiM-lin pour y être le parrain d’une petite-dlle de l’empereur d’.llema^’ne ; en 1878, le jour mémo de la mort de Victor-Emmanuel, il a été proclamé roi. IIU.’IIiLE (I. humilrm : de humus, terre), adj. t ,’/. Qui a le sentiment do sa faiblesse, de son indignité : Le chrétien est humhle.

Qui montre une déférence servile : . ’ ^ e faire humhle itérant les r/rands.

Qui dénote l’humilité : Une humltle prière. || Modeste : Son humhle rertu. || De petite taille, de peu d’apparence, <lc peu d’éclat : L’humhte hijsope. Vne humide cahane. || Peu relevé : Une humhle fonction. — llunihle est quelquefois pris substantivement : Il se plaisait à t/lorifier les humhles.—Dùv. Humblement. Même famille : //«» ;(7iV(f,Au ;«i/ier. directement tirés du latin. IIUIMHLEMKM’ [humhle + sfx. ment), adr. Avec humilité : S’aqenouiller humblement au pied des autels. ]| .i .vec soumission, avec respect : Hépondre humblement. IIU.MBOLDT iGiîii.i.AUME, BARON dk) (1767- 1835), liorame d’Pitat et célèbre philologue f)ru.ssien, auteur de plusieurs ouvrapes sur es langues considérées en (,’énéral. Ses Essais esthétiques sur /’Ilcrmann et Dorothée de Gœthe passent pour un des chefsil’ (euvre de la critique allemande. lllIMHOI-l>T ( Frédéiiic-Hbnri-Ai.exan-DRE, BARON i>e) (1769-1839), frère du précédent, savant naturaliste et voyajjeur prussien qui visita l’.Amérique espagnole de 1799 à 1804, vécut :i P.iiis de 1805 à 1827, puis se Usa à Berlin : il parcourut l’Asie centrale aux frais de Nicolas I"", empereur de Russie. Les principaux ouvrages dans lesquels il s’est montré écrivain de premier ordre, sont : Voi/tif/e au.r ri’i/ions l’ijuinoaiales du nouveau continent, V.isie centrale, le Cosmos. Descrii)tion du monde,q»" entreprit d’écrire a quatrevinirts ans : les Tableaux de ta nature, etc. lilLMilOI.DT (monts), nom de deux chaînes de montagnes à l’O. des États-l’nis d’Amérique ’l'Uat de Nevada). lirMIIOI.DT, 500 kilom., rivière de l’Etat de Nevada, à l’O. des Etats-Unis d’Amérique, entre le désert du Lac-Salé et la Sierra Nev.ada ; elle est formée par trois branches et se jKfrd dans le lac de Ilumbolilt. HTME (David’ (I7II-I776). philosophe et historien anglais, auteur d’une Histoire des révolutions d’.ingleterre, d’un Traité sur la nature humaine.iX Essais moraux, polilii/uet el littéraires et do nialof/uet sur la religion naturelle. Le fond ’I . tihilosophe.est lescij listurien, il brille pai ., ...... .^, m^ .i ,.i . i.u i<du style plus que par la profondeur des recherches et l’exactitude du récit. IIU.MKCTANT, A.NTE (humecter , ad ; Qui humecte les organes el augmente I > limpidité <lu sang : . aliments humicinnt’. tels ijue les fruits. — S)npl. .Mcdicanienl» humectants : f .lre auréyime des humertanls. IIUMKCTATIOX (1. humerlationrm), tf. Action d’hunieeter ; son résultat : L’humerlotion du corps arec un linije mouillé. Action lies niédicami’nts hunièriants. IIIKMECTKH il. humectnre). ri. Rendre humide, mouiller : La pluie humecte la terre. Il Rafraîchir : Elle humectait d’un peu d’eau les terres du blessé. — S’humeCter, IT. Devenir mouillé : . s > .« paupières s’humectaient de larmes. — TH^r.llumeclanl, hunieclatinn. ’IKJ.MEU .ri, vt. Avaler un liquKle eu retirant son haleine : Humer un iruf frais.

Humer le brouillard, s’y exposer. || Humer l’air, le faire pénétrer dans ses poumons. — I)tr . Ilum/tbie. humeuri, humeuse. liriMICIIAI., AI.K (humérus), adj. Qui appartient au bras : L’artère humérale fait suite à l’artère axillaire. IIII.MËKIIS [u-mé-ru-sse] (mol latin qui signifie épaule, que l’on écrit humérus, mais qui devrait plutôt s’écrire umerut, la lettre h n’étant pas étymologique. La forme primitive de umerus a dû être omsos ; plus lard on a intercillé un e entre «i et s pour faciliter la prononciation, ce qui a donné omesos ; le .( de Vintérieur du mol se trouvant alors entre <lcux voyelles s’est changé en r par l’elfet ordinaire du rholacismc (V. ce mol) et on a eu omeros qui est devenu umerus par le changement des o en u. La forme primitive omsos correspond au sanscrit amsas, épaule ; la forme classique grecque wjio ; est pour une ancienne forme i’|XTo ;, identique au latin primitif omso.t), sm. L’os du bras. (V. pour la figure le mot Épaule.) Cet 08, unique et l’un des plus longs du corps, s’étend de l’épaule au coude. Approximativement cylindrique dans sa partie supérieure, il présente inférieurement la forme d’un prisme triangulaire. Ses deux extrémités se terminent par des reuHements considérables. L’extrémité supérieure est surmonti’e de trois émineiices qui sont : 1° Lti télé de Fhumérus, calotte sphérique nui s’emboite dans la cavité glénoide de 1 omoplate ; 2» la i/rosse tuhérosilé ou tuberosité externe appelée encore trochiter ; 3" la petite tubérosité dite aussi tuhérosité antérieure ou trochin ; ces deux tubérosités sont séparées l’une de l’autre par une sorte de sillon qu’on nomme la coulisse bicipitale. L’extrémité inférieure de l’humérus, également très renflée, et aplatie d’avant en arrière, s’articule avec les deux os de l’avant-bras, le radius et c.cu//ilus. Sa surface terminale se compose, de dehors en dedans : l» de la petite tête ou condi/le de l’humérus, ëmincnce arrondie, logée dans une cavité du radius, et sur laquelle se trouve la tubérosité externe ou épicondyle ; 2° de la poulie ou trochUe, sorte de gorge qui s’articule arec la grande cavité sigmuldc du cubitus ; 3° de la tubérosité interne ou épiirorhiée. Dans celte extrémité inférieure, el sur la face de devant de l’humérus, immédiatement audeasus de la trochlée, on voit une dépression désignée sous le nom de cavité coronoïdienne et destinée à recevoir l’apophyse corononle du cubitus pendant la nexion de l’avantbras. La face postérieure de l’extrémité inférieure do rliumérus est creusée d’une autre dépression , la fosse olécranienne, qui, lorsqu’on étend l’avant-bras, reçoit le bec do l’apophyse olécrane du cubitus’. La cavité cnrouoidienue n’est séparée de celte fosse olécrunienno que par une mince Ltmc osseuse qui se ti-ouve quelquefois percét ; d’un orillce chez certains individus de l’espèce humaine. Ce trou, qu’où appelle la perforation de la cavité olécranienne, se rencontre plus fréquemment, as«iirc-l-on, dans les races intérieures que dans les races civilisées. Le corps ou iliaphyse de l’humérus présaute dans sa moitié inférieure et sur sa face anléro-extérisure une Minur* «Ula ’ -te de torsion. Les mu<cle« Kt itVfét 1 de l’humériK Minl ileslmé* IM MM ,1 .<- Ilechir, el les an ’" ixlr*. Lm premiers, situét m a. U Uetpl <ii ii v.i do I épaule .1

l« torme^ il qui ocrufw U iianic interne M ’tire du bras, el le brachial aniérimr iiiii i> •’tend drpuit le niTcau d« l’emprAiDle drltoidieune jusqu’à l’apophyse roruDolde da cubitus. Les muscle* exteoseum de l’hum*^ rus agissent sur la face |M»térieure de cH o« et «e rédMt«ent à un seul che« l’homme, 11 ’au nombre de trois chei I - «tiques. Ce muscle unique « !• i ’ !" brachial tfuit’Mnul depuis l’oiij |u’ik l’apopbYse oécrunc. La j _ artère du liras Mt l’artère huiiierali ou brachiale, située à la partie antérieure et interne du bras et deacenilanl depuis le creux de l’aisselle jusqu'au pli du coude oii elle >• divise en artère radiale et en artère cubitale. Aux membres antérieurs, l’huméms Ml l’analogue du fémur des membres postérieurs ; l’un et V i - ont leurs extrémités < r si- milaire. Mais ils ,. .iiém» ii.’itiiri * dirigées en sen . puisque la flexion du coude s. , av.-int et celle du genou en arrieiv. l’uur expliquer cette diiréreiice, on admet que dans la moitié inférieure de l’humérus, la face aolérimira de cet os est l’analogoe de la fac* poit^rieun- du fémur et nue c«s deux (memm sont l’une par rapport a l’autre comme si la partie mférieure de rhiim-’nis «’é|»ii i»r<lii>' sur son axe d’un . ’ ’ - i" torsion va en auu’ : quadrupèdes jusiji ; .. . ... races iiumaines, eU« est d’autant plus grande que ce* race* sont placées k un degré plus élevé dans l’échelle de la civilisation. Les Kumpéens actuels ont l’humérus {>lus tordu que les hommes de l’é^ioque pn’-listorique el il résulte des travaux de liroca que c’est chez les femmes que celle torsion esl la plus grande. Elle est dejA considérablement diminuée chez le Nèpr" el encore plus chez l’Australien. Sous ce i américaine, an contraire, vimi après les rares de l’Europe.l "’ r.ij I. IIIî.MEI !R I. hiimnrem, humiditej, $f. Autrefois, toute substance liquide. || Aujoard’Iiiii. toute substance liquide ou k demi li<|iiide existant nurmalement ou accidentellement dans le corps de l’homme ou dans relui des animaux. Les humeurs se partagent en trois grandes classes : I* le* humeurs constituanlet, qui sont : le sang, la li/mphe. le chijle ; 2» les humeurs prattuUrt ou si’crétées : elles se subdivisent eni^Kamrr* rérrémenliticlles. telles que le lait, la tffmttit, le lii/uide rephaliirarhidirH, el en kumeurê excrémentitirllet dont font partie la satire, les larmes, la bile, les différents mueys. etc. ; 3° les humeurs . .-. im- prennent prinrip :i ur. II Dans l’ancienne , c hu- meurs cardinales, le saitQ, U piluile ou phlegme, ht bile et Yatrabile, qui, suivant la doctrine de Oalien, étaient nécessaires i l’entretien de la vie. De la crase ou mélange do ces humeurs dans le» prop • nve- naliles résultait l’état de san l’é- quilibre était rompu entra iélé- ments liquides, il y avait maladie.

/ /«meifr

aqueuse, le liquide incolore et fluide comme l’eau qui rei ;;, ’ ’ ainhre antérieure de ’ir. et (jiii . > d’eau lenaot en dissoluliifti du < sodium ainsi qu’une petite quantité dalbumine. || Humeur de rotugno, le liquide renfermé dans le labyrinthe tie Toi. t rér, humeur hi/ti’ f[t- léo d’une ir.n,-,. . i ....., . iive- loppée par la memlirane hy.iline el remplit tout le fond de l’o-il en arriére du cristallin et en avant de la rétine. — Hunaur* (roidM, sfpl. Nom populair<> de la scrofule. " Humeur désigne vulgairement toute diathes* murtiMle attribuée à une viri.tti,iQ réelle ou sappoafa de qiieliiue humeur du corps : Humeur éartreuse. Humeur qimlteuse. "

! 

<ln tempéramenl ou de l’esprit .< Ile,